lundi 21 mars 2011

CO2で新商売 nouvelle affaire agro-commerciale au Congo

CO2で新しい商売。国の大臣もしたことがある父親から相続した土地(4200ヘクタール)にアカシアを植え、ヨーグルトなどの乳製品を生産する多国籍企業にCO2消化分を売却することに成功したようだ。キンシャサから100キロほどのバテケ高原の土地の所有者はオリヴィエ・ムシエテさん。広大な所有地の有効利用を考えた。35万トンのCO2に相当するとして160万ユーロで植物が炭酸同化作用で排出した「空気」が売れたのである。土地は森林ではなかったから、アカシアを植林するために、150万ユーロの資本と労働が投下されている、従って採算にのるのは数年後ではないか。しかし、2017年には100万トンのCO2を消化するそうで、それを見込んで既に300万ドルで世銀のファンドなどに「空気」を売ったそうである。アフリカで初めての事例である。RDCコンゴは、国としてCO2を商売にしたいのは、去年のカンクン環境会議でもあきらかであるが、私企業がはやくも商売に結びつけたことは注目に値する。CO2を大量に排出する日本の大企業は、コンゴで植林することを考えたらどうだろうか。土地はいくらでもある。土地の無料低級は期待可能である。
(画像は空気を売ったムシエテさん。ネットから)

RDC : Novacel vend de l'air à Danone

Olivier Mushiete a planté 4 200 ha d'acacias sur le plateau Batéké.
Comment faire fructifier une exploitation agricole au XXIe siècle ? Olivier Mushiete a trouvé la solution : céder aux multinationales des crédits carbone. Explications.

C’est l’histoire d’un homme qui vend de l’air, entre 3 et 5 euros la tonne. Le 18 février, le géant de l’agroalimentaire Danone a signé avec Olivier Mushiete, directeur général de Novacel, un contrat portant sur l’achat de 350 000 tonnes de crédits carbone, pour 1,6 million d’euros.

Olivier Mushiete, qui ne quitte jamais son chapeau orné d’une plume, symbole de son pouvoir coutumier, règne sur un territoire de 22 000 ha, Ibi Village, hérité de son père, Paul, un ancien ministre. Dans les années 1980, celui-ci crée Novacel sur ses terres du plateau Batéké et élève du bétail sur l’immense savane, aux portes de Kinshasa. L’affaire péri­clite après sa mort, en 1999. Olivier, ingénieur agronome, décide de faire revivre cette terre à l’abandon en misant sur l’agroforesterie. Nous sommes à l’aube du XXIe siècle, et la planète s’inquiète sérieusement des gaz à effet de serre. On commence à évoquer le principe du pollueur-payeur et celui qui en découle : l’achat de « droits à polluer », les crédits carbone (lire encadré).

Avec son frère Thierry et sa sœur Pascale, actionnaires de la société, Olivier va transformer, à partir de 2005, le plateau Batéké en puits de carbone, le premier en Afrique. Pour ce faire, il plante 4 200 ha d’acacias, des arbres à croissance rapide. Le principe est simple : l’arbre, en poussant, absorbe et stocke du gaz carbonique (CO2). En apparence, il suffit donc d’avoir un terrain et de planter des arbres. Dans la réalité, c’est bien plus compliqué. La démarche d’homologation du puits de carbone de Novacel a demandé des années de travail et 1,5 million d’euros d’investissement, notamment pour financer les expertises et préparer les opérations de certification. Le 17 février, le projet a été officiellement validé par la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Résultat : en 2017, le puits d’Ibi Batéké aura capté 1 million de tonnes de CO2… déjà vendues. La moitié au BioCarbon Fund (Banque mondiale), l’autre à la société Orbeo (fondée par la Société générale et le chimiste français Rhodia), spécialisée en courtage de crédits carbone. Novacel attend 3 millions d’euros de cette vente, avec des premiers versements en 2011.

Résultat : en 2017, le puits d’Ibi Batéké aura capté 1 million de tonnes de CO2… déjà vendues. La moitié au BioCarbon Fund (Banque mondiale), l’autre à la société Orbeo (fondée par la Société générale et le chimiste français Rhodia), spécialisée en courtage de crédits carbone. Novacel attend 3 millions d’euros de cette vente, avec des premiers versements en 2011.

« Un modèle à reproduire »

En 2010, plus de la moitié des 500 000 t achetées par Orbeo ont été reprises par Danone. Pour en savoir plus sur ce CO2 stocké au centre de l’Afrique, le groupe a dépêché sur place deux de ses vice-­présidents, Pierre-André Terisse, directeur financier, et Bernard Giraud, en charge du développement durable. Convaincus par le travail d’Olivier Mushiete, ils financeront la plantation de 2 400 ha d’acacias supplémentaires.

« Contrairement à la Banque mondiale ou à Orbeo, nous préfinançons Novacel, qui a besoin de soutien pour poursuivre ses investissements, notamment dans de nouvelles plantations », explique Bernard Giraud. Danone a choisi de soutenir Novacel « parce que le projet correspond exactement à ce que nous voulons promouvoir : une action à haute valeur ajoutée environnementale et sociale », explique-t-il. Danone voit même en Ibi Village un « modèle à reproduire », en RDC ou ailleurs.

カザフスタンのENRC kazakh

東日本大震災の復興需要をみこして、非鉄金属相場、銅の価格が上昇しているようだ。銅鉱山に積極投資を添加しているのだカザフスタンの鉱山会社で英国会社をロンドンに上場させているENRC(, Eurasian natural resources corporation)である。既に2009年にCamec社を買収してその傘下にRDCで銅鉱山を開発しているボス・マイニングBoss Miningを収めている。さらに、Kolwesi(ルブンバシの北西200km)の銅鉱山を手にしようとしている。ENRCの目算はボス・マイニングとKolwesiのMetalkolを通じて2014年までに銅10万トン、コバルト5000トンを生産することである。

Le kazakh ENRC s’intéresse au cuivre de la RDC
Écrit par Steven AddamahDécryptagemar 18, 2011
Le cuivre, métal phare sur le marché des matières premières, et avec l’événement malheureux qui a secoué le Japon, le marché du cuivre s’annonce prometteur dans la perspective du lancement de grands travaux de reconstruction. C’est dans ce contexte que les entreprises œuvrant dans ce domaine, s’active à la recherche de contrat avec les pays regorgeant du cuivre . C’est le cas de la compagnie minière kazakhe, Eurasian natural resources corporation (ENRC) qui s’intéresse actuellement à la République Démocratique du Congo (RDC).
En effet, Présent en RDC, via le rachat de Central african mining and exploration company (Camec) à près de 955 millions de dollars ; ce qui lui a permis de prendre le contrôle de Boss Mining dans le Katanga. Le kazakh ENRC s’est également tourné vers la grande zone minière de Kolwezi où il a pris possession d’environ 50% d’actions dans Metalkol, entreprise minière née sur les cendres de Kingamyambo Musonoi Tailings (KMT). ENRC entend se faire aujourd’hui, une place dans la filière mondiale du cuivre en nourrissant l’ambition de l’exploitation du cuivre congolais.
Cependant, les ambitions de cette entreprise qui s’est fixée comme objectif de diversifier ses activités en Afrique risquent de rencontrer certaines contrainte en RDC. Il s’agit essentiellement de la zone d’ombre qui entoure le processus de liquidation du projet minier KMT dont aucune conclusion définitive n’a été encore rendue par le liquidateur nommé par le gouvernement. Ce qui n’est pas du tout intéressant, car le retard dans le bouclage de la liquidation de KMT peut jouer en défaveur du kazakh ENRC.
Enfin, Selon diverses sources, avec ces deux acquisitions en RDC (Boss Mining et Metalkol), ENRC ambitionnait de dépasser 100.000 tonnes de cuivre et plus de 5.000 tonnes de cobalt par an d’ici 2014.