vendredi 24 juin 2011

réouverture du Parc National Virunga

ビルンガ国立公園再開へ。
http://gorillacd.org/

以下のニュースもRDCコンゴの正常化を示す一歩といえよう。
アフリカでサファリといえば、ケニア、タンザニア、南ア、ボツワナが有名であろう。RDCコンゴはその内戦のために観光事業が大幅に遅れた。勿論観光だけではないが、安全のないところに観光客は来ない。
北キブ州といえば、ここ15年以上、危険地帯の代名詞だった。その北キブ州にビルンガ国立公園があり、山岳ゴリラの生息地として世界に名は知られていた。しかし、公園は長いこと閉鎖されていた。
カタンガ州のルブンバシからから北キブ州まで陸路いくとなると悪路の所為で今は困難だが、空路キブ州の州都ゴマ市まで行くことができる。

ビルンガ国立公園再開のニュースは、単に観光客誘致の朗報だけではなく、RDCコンゴが普通の国、平和な国となる大きな一歩である。

R.D.Congo : Rentabiliser les gorilles de la Virunga
Écrit par Corinna Leblanc-JustinDécryptagejuin 21, 2011
Après plusieurs années d’instabilité, la province du Nord-Kivu, située à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), commence à renaître. La RDC a tardé à revaloriser la faune du Parc de la Virunga, le portail de la nature du Nord-Kivu, resté longtemps fermé, à cause des rébellions successives. Mais, depuis la nomination de son actuelle administration, celle-ci a décidé de le rouvrir. Venant des quatre coins de la planète, des touristes bravent le souvenir de l’insécurité pour voir quelques uns des 700 gorilles que compte la Virunga. Ce début d’affluence a donné des idées au directeur du Parc : cette activité pourrait générer beaucoup de revenus si le pays arrivait à attirer plus de touristes ; ainsi, il compte fixer l’accès pour un séjour au parc à 400 dollars américains dans l’espoir de réunir 10 000 visiteurs, ce qui équivaudrait à 4 millions de dollars américains de chiffre d’affaire. En outre, des activités accessoires comme l’escalade des volcans de la région sont aussi d’autres sources potentielles de bénéfices.
La concrétisation de ces projets repose en grande partie sur la promotion. A cet effet, un site web, gorilla.cd, a été lancé. Ce portail permet non seulement de découvrir le parc de la Virunga mais aussi de faire des dons pour la protection des gorilles et, également, de toute la biodiversité contenue dans cette aire. Les différents groupes miniers qui opèrent dans la région peuvent aussi jouer un rôle clé dans le redémarrage du tourisme de cette province.

在ルワンダ18.850人のコンゴ難民帰国へ 18,85018.850 refugiés congolais au Rwanda pour le retour en RDC

ルワンダの難民キャンプに15年前からいる1万8000人以上のコンゴ難民がRDCコンゴに帰国できるようになった。
コンゴ人難民は、ザンビアからもアンゴラからも帰ってきている。
ルワンダにはまだこの帰国があっても3万5000人のコンゴ人難民がいる。しかし、こうして自国に帰れるということは、RDCコンゴの東部地方にも、確実に平和が訪れている証左で、戦闘が極めて限定された地域だけになってきていることを示すのである。

18.850 refugiés congolais au Rwanda prêts pour le retour volontaire en RDC

KINSHASA (Xinhua) - 18.850 réfugiés congolais vivant dans le camp de Kiziba, situé dans la province de l'ouest du Rwanda, à 30 kms de Kibuye, ont exprimé la volonté de retourner dans leur pays d'origine après près des 15 années passées hors de leur patrie mère, selon un communiqué parvenu dimanche à l'agence Xinhua.

Cette volonté a été exprimée à la délégation du gouvernement provincial du Nord-Kivu vendredi 17 juin 2011, au camp de Kiziba au Rwanda, lors d'une mission inscrite dans le cadre des rencontres des provinces transfrontalières de la Communauté Economique des Pays de Grands Lacs (CEPGL).

La partie congolaise conduite par le vice gouverneur de la province du Nord-Kivu, Feller Lutaichirwa Mulwahale, a visité pour la première fois ce camp, depuis l'établissement sur ce site de fortune depuis près de 15 ans, ces compatriotes congolais qui ont exprimé la volonté de regagner leur pays.

Feller Lutaichirwa leur a rassuré que des dispositions sont en cours d'exécution pour leur accueil. C'est, entre autre, l'installation des comités locaux permanents de conciliations (CLPC) dont la mission principale consiste à assurer la réinsertion des réfugiés dans leurs localités d'origine au Nord Kivu.

"Des rencontres tripartites régulières entre nos deux pays et le HCR se tiennent dans les perspectives de votre retour sur base des principes humanitaires internationaux", a ajouté M. Lutaichirwa avant d'indiquer que ce sont des retombées de bonnes relations diplomatiques existant entre la RDC et le Rwanda.

"Toutes ces démarches sont les fruits de l'excellence des rapports entre nos deux chefs d'Etat Joseph Kabila de la RDC et Paul Kagame du Rwanda", a-t-il affirmé.

C'est ainsi, a-t-il ajouté, qu'une proposition de "Go and se" (allez voir), a été émise, en vue d'échanger les informations entre les deux parties, enfin indiqué le chef de la délégation congolaise.

Environ 53.000 réfugiés congolais au total vivent au Rwanda, contre 89.000 réfugiés rwandais en RDC

mardi 21 juin 2011

コンゴはメディアに無視されている? absence de la RDC dans les médias ?

ネット情報誌『Afriarabia』にNGO「Oxfam」のコンゴ代表マルセル・ステッセルMarcel Stoessel氏とのインタヴュが乗っていた。Oxfamは世界規模のNGO。日本にも支部がある。『メディアに忘れられた戦争』というタイトルでRDCコンゴの武力闘争を語る。
「2006年9月から翌年4月までの8ヶ月間のメディアでのコンゴの武力闘争に関する報道は1327件であった。これはアフガニスタンの29987件、イラクの43589件等に比べて極端に低い数値である」。誰がどう計算したか数字の根拠がわからない。数字を拾った時点も既に5年前であって古すぎる。またアフガニスタン、イランともアメリカが参戦している戦争である。RDCコンゴの武力闘争は、背景にアメリカがちらついたとしても、アメリカが直接戦争に軍隊を送っているわけではない。この違いは大きいが、ステッセル氏はそれには言及しない。しかし、「第一に、紛争地点が辺境に偏ってきている。即ちオリエンタル州では、州都であるキサンガニ(コンゴ第3の都市)から遥かに離れたウガンダ国境の上ウエレ地方が中心になってきている。多くのジャーナリストには時間も資金もないので、陸路を数日間かけて現場まで取材できない。それに携帯のネットワークもない地点であることも屡である」。交通手段(特殊な四駆や小型飛行機かヘリコプタ)+衛星通信など自前の通信手段を用意しないと十分な報道ができない。アメリカ人がいない戦争にCNNも金をかけないだろう。人道だけではアメリカもフランスも介入しない。1994年のルワンダ虐殺は見過ごされた。紛争地帯としての南北キヴ州でも州都ゴマ市やブカブ市では戦闘がない。あるのはサバンナや森林地帯、山間部である。しかし、別の見方をすれば、紛争が僻地・辺境に追いやられている、といえるから、紛争終結が遠くないことを示唆しているのではないか。
「第2に、国内難民も親戚縁者の家庭で迎えられ、キャンプに収容される例が少なくなってきている。キャンプだとセンセイショナルで報道しやすい」。たしかに何万人もの難民がキャンプに入って生活していると、世界の目を集めることができる、しかし、これも裏をかえせば、国内難民の数がかなり限定していることを示す減少ともいえる。村々の家庭で受け入れられる難民の数は限られている。
「第3に、コンゴの武力闘争は複雑で、白黒がはっきりしない。既に15年以上にわたってドンパチをやっている。報道に飽きがきている。ドラマチックな進展がないからである」。かといって、ニュース・バリューを作るための誇大宣伝はとんでもない誤解を生むのである。たとえば、RDCコンゴでは毎日1000人以上の女性が犯されている。強姦数世界一といった報道だ。コンゴのいたるところで女性が被害にあっているように受け取られる。全くの誤解である。特に本ブログの最新号でMonuscoの役割で紹介した外国軍、とりわけウガンダ系LRAの暴行が大きく報道されたが、彼らの跋扈する地域は狭められてきている。
では、どうメディアが報道すべきか、ステッセル氏は、
「数字の裏に隠されている真の人道的意味を問い直すことだ。また既存のメディアだけに頼らず、「市民ジャーナリスト」(一般市民が現場からニュースを発信する)のメディア参加、faceboookやtwitterの利用などを積極的にとりいれることだ」という。僕はそれができれば越したことはないと賛成する。しかし、去年6月カタンガ州東北部のドゥビエに行ったときに訪れたピグミ(この場合はセミ・バントゥ)の国内難民部落のことを考えると世界のメディアに訴えるのは容易ではない。そこのピグミは、複数の巨大NPO(たとえば「国境なき医師団」)からも直接戦闘地域ではないと援助を切られたし、国連も知らないふりをしている。人道的援助を細々としているのはカトリックの「フランシスコ会」の修道女だけである。メディアに取り上げてもらうには、集団餓死や集団婦女暴行などの犠牲が必要なのだろうか。ステッセル氏の話はいちいちもっともなことが多いが、世界的規模を誇るNGO「Oxfam」自体のメディアに対する反省はなにもなかった。わがNPO「日本カタンガ協会」にいま少しの資金があれば、活動をもっと活発化できるのだが、、、。
(Oxfamは英国起源のNGO。1942年設立。活動範囲は世界に広がっている。日本事務所もある)。
RDC : Le conflit oublié des médias

La République démocratique du Congo (RDC) est-elle maudite ? Depuis plus de 15 ans cet immense pays d'Afrique centrale cumule les conflits et les drames humanitaires... dans l'indifférence générale. Pourquoi les médias internationaux sont-ils plus prompts à couvrir la guerre en Libye, le conflit en Irak ou en Afghanistan, que la catastrophe humanitaire en cours en RDC ? Explications sur un pays plongé dans un "trou noir médiatique".

Trop long, trop compliqué, trop loin, trop cher à couvrir pour les journalistes, le conflit oublié en République démocratique du Congo (RDC) ne mobilise pas les médias... et donc pas les opinions publiques. Pourtant ce vaste pays, grand comme 5 fois la France, en plein coeur de l'Afrique, est un concentré de catastrophes divers : plusieurs guerres à répétition, des millions de morts (2, 3 ou 4 millions ?), 1,7 million de réfugiés, le viol de masse utilisé comme arme de guerre, l'enrôlement de milliers d'enfants soldats, le pillage des ressources naturelles, un Etat défaillant dans le top 10 des pays les plus pauvres au monde... voici le rapide portrait de la situation en RDC. Pourtant, les médias ne semblent guère y prêter attention alors que 18.995 casques bleus de l'ONU sont sur place pour la plus importante opération de maintien de la paix au monde. Afrikarabia a demandé à Marcel Stoessel*, responsable de l'ONG Oxfam en RDC, de nous éclairer.

- Afrikarabia : Qu'est-ce qui explique l'absence de la RDC dans les médias malgré une situation humanitaire extrêmement préoccupante ?

- Marcel Stoessel : Tout d’abord, j’aimerais confirmer les deux affirmations que vous faites : une situation humanitaire préoccupante, et une certaine absence de la RDC dans les médias. Cette absence est assez choquante. Une recherche récente a montré qu’entre septembre 2006 et avril 2007, il y avait 1.327 articles référencés sur la RDC, 19.946 sur Israël et les territoires occupés, 29.987 sur l’Afghanistan, et 43.589 sur l’Iraq. Pour moi, il y a plusieurs raisons à cela :

Premièrement, la population qui souffre se trouve aujourd’hui, dans des zones très isolées du pays, comme en Haut Uélé, à Shabunda, ou à Fizi. Il est très difficile et coûteux pour les humanitaires ainsi que pour les médias d’y accéder. Les problèmes de sécurité et de logistique sont des barrières importantes. J’ai récemment visité un de nos projets humanitaires dans un village au Nord de Niangara, en Haut-Uélé (au Nord-Est de la RDC). Il nous a fallu plusieurs jours pour arriver à Niangara, et une fois sur place nous n’avons pas vu un seul véhicule de toute la journée. Souvent les journalistes n’ont pas les moyens financiers et le temps pour se déplacer dans ces zones reculées. Ils sont donc forcés de travailler dans les régions plus proches de Goma ou Bukavu (les principales villes de la région). Dans certaines zones il manque aussi de réseaux téléphoniques et il est donc difficile d’informer les journalistes sur la situation humanitaire.

Deuxièmement, les personnes déplacées vivent aujourd’hui principalement dans des familles d’accueil et non pas dans des camps de déplacés. En cas de crise, les familles congolaises accueillent très souvent leurs sœurs et frères réfugiés. Ce n’est pas une mauvaise chose, bien entendu. Mais la souffrance des personnes vivant dans des familles d’accueil est visuellement moins impressionnante que lorsqu’il s’agit de grands camps de déplacés. Il est plus "spectaculaire" pour les journalistes de faire des photos ou de tourner des vidéos dans ces immenses camps. Aujourd’hui, les femmes, les enfants et les hommes souffrent loin des caméras, mais cela ne veut pas dire que leur souffrance soit moindre.

Troisièmement, les conflits en RDC sont compliqués. Il est plus facile d’expliquer un conflit binaire « A contre B » dans un contexte comme la Libye ou en Côte d’Ivoire que de parler de la pauvreté, de la mauvaise gouvernance, de dizaines de groupes armées, des ressources naturelles, des tensions intercommunautaires... Je pense aussi qu’il y a une certaine fatigue avec la RDC, parce que la situation ne semble pas s’améliorer significativement tout au long de ces années. Pourtant, ce n’est pas vraiment exact : il y a des solutions et la situation dans certaines zones s’est améliorée ces dix dernières années. Mais il faut une analyse approfondie et surtout, il faut de la patience.

- Afrikarabia : Que faudrait-il faire pour que ce conflit soit mieux couvert par les médias ? Faut-il adopter d'autres stratégies ?

- Marcel Stoessel : Je pense qu'il faudrait sortir des statistiques et commencer par parler des êtres humains, derrière les chiffres. Il faudrait pouvoir montrer la famille qui a accueilli chez elle cinq autres familles déplacées suite à une attaque d’un groupe armé ; la responsable d’une organisation locale qui a réussi à améliorer la sécurité du village en parlant avec le commandant local de l’armée ; le staff local d’Oxfam qui doit même réparer des pistes d’atterrissage et des ponts avant de pouvoir délivrer l’assistance, etc... Le célèbre photographe de mode Rankin est déjà venu deux fois en RDC pour raconter ces histoires très humaines, très concrètes... et nous devons continuer dans cette direction. Nous avons aussi un projet de « citoyen journaliste », qui devrait permettre à ces populations enclavées de raconter directement et sans censure leur quotidien. Les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter ont un potentiel énorme pour mettre en contact des personnes des pays "développés" avec des Congolais. Il y a donc des solutions pour sortir du "trou noir médiatique". C’est notre devoir moral de continuer à tenter de le faire.

(*) Marcel Stoessel est le directeur d'Oxfam en République démocratique du Congo depuis 2 ans et demi. Cette ONG intervient dans l'humanitaire, mais aussi dans le développement durable et les plaidoyers auprès des décideurs politiques ou économiques. En RDC, Oxfam travaille sur l'accès à l'eau, l'assainissement, l'hygiène, la sécurité alimentaire, la protection des populations et l'éducation.

Propos recueillis par Christophe Rigaud
POSTED BY DAVID YOSHI TANABE AT DIMANCHE, JUIN 19, 2011 0 COMMENTS LINKS TO THIS POST

LRA-Lord's Resistence Army-Armée de Résistance du Seigneur

前回、Monuscoの記事でウガンダ系武装グループLRA;Lord’s Resistance Armyについて言及した。このLRAの首謀者はジョゼフ・コニJoseph Konyである。Konyが率いるLRA対策にアフリカ連合(AU、フランス語はUA)がやっと乗り出すことになった。地域介入軍Force d'Intervention Régionale (FRI)をAUで組織しようというものだ。
LRAは2008年以来、2000人を殺害し、2600人以上を誘拐、40万人がLRAから逃れるために国内外で難民となった。先週もLRAによってRDCコンゴのオリエンタル州で4人が殺され、略奪があった。ことは急を要する。AUは名前こそunion(連合)だが、欧州連合のレベルまで到達するには遥かに遠い。今年に入ってコート・ジボワールの二人の大統領問題も、リビアのカダフィの居座り問題も、AUのイニシアティブでは解決出来なかった。実効性が問われる場面である。RDCコンゴの国軍(FARDC)とMonuscoだけでLRAの暴力(凶悪犯罪)に対処できていない。

このLRAが跋扈している地方は、カタンガ州からみれば、パリからプラハやワルシャワにも等しく、遠い遠いところでの戦闘である。この距離感が分からないと、RDCコンゴではいたるところで内戦状態だという誤解を生むのである。

(画像はジョセフ・コニ。1961年ウガンダ北部生まれ。LRAの80%が誘拐された少年たちからなる少年兵で構成されているといわれる。2005年以来、オランダはハーグの国際刑事裁判所(ICC-CPI)から訴追されている。しかし、アルカイダのベン・ラディンほどの注目を浴びていない。ウガンダの現独裁者ムセベニに反対し、聖書の教えを実施し、十戒を守る国を目指すのだそうだが、そのための少年誘拐、略奪、強姦、殺戮は到底理解し難い反人道行為である)。

RDC : Vers une force régionale d'intervention contre la LRA
La deuxième réunion des ministres de la Défense des pays victimes des exactions de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA) vient de décider la création d'une Force Régionale d'Intervention (FRI) contre la rébellion ougandaise de Joseph Kony. L'Union africaine (UA) et la communauté internationale devront contribuer au financement et à la mise en place de cette force.

Depuis plus de 25 ans, la LRA du rebelle ougandais Joseph Kony, terrorise les populations de République démocratique du Congo (RDC), de République Centrafricaine et du Sud-Soudan. D’après le HCR, depuis décembre 2008, la LRA a tué 2000 personnes, en a enlevé plus de 2600 et a provoqué le déplacement de 400.000 habitants au Nord et à l'Est de la RDC. Depuis plusieurs mois, les ONG font pression sur l'Union africaine (UA) pour prendre enfin le problème au sérieux.

En octobre 2010, l'Union africain avait déjà convenu d'un plan sécuritaire et humanitaire de grande ampleur. Ce week-end à Addis-Abeba, la réunion des ministres de la Défense congolais, ougandais, centrafricain et du ministre de l'Intérieur du Gouvernement du Sud Soudan va plus loin en annonçant la mise en place d'une Force d'Intervention Régionale (FRI), d'un centre des opérations (COC) et d'un mécanisme conjoint de coordination (MCC) afin lutter contre la LRA.

L'Union africaine devra mobiliser des ressources financières et logistiques pour constituer cette force. Les autres besoins de la mission seront à la charge des pays
contributeurs. Si cette réunion constitue un pas de plus vers une intervention armée contre la rébellion de Joseph Kony, le temps presse : ces cinq derniers jours, des localités de Bangadi, à 40 kilomètres de Dungu, ont été victimes d’une série d’attaques attribuées aux combattants de l’Armée de résistance du seigneur. Bilan : 4 morts et de nombreux pillages.

Christophe Rigaud

lundi 13 juin 2011

DRCコンゴにいる外国武装グループ groupes armés étrangers en RDC

国連の「コンゴ安定化ミッション(Monusco)」の武装解除・復員・本国送還・復帰・再帰セクション(DDR/RR)部長グレゴリー氏とのインタヴュが『JA』に載った。RDCコンゴの「内戦」の現状を知るに極めて重要な内容である。日本外務省の安全情報ホームページでは知りえない情報である。以下要約してみる。
「DDR/RRの本部はゴマ市(北キヴ州の州都)にある。要員は160名。大部分がコンゴ人で構成されている。支部がカレミエ(カタンガ州等北端、タンガニーカ湖湖畔の都市、金鉱が近くにある)、、ブカブ(南キヴ州の州都)およびドゥング(オリエンタル州、州都はコンゴ河河畔のキサンガニ、対してトゥングは同州北部のスーダンおよびウガンダ国境地方)に置かれている。これらの地方に潜みあるいは戦闘行為を繰返している武装集団に対して放送や宣伝ビラ配布等を通して、戦闘行為の中止を呼びかけているのである。非政府軍(外国軍)と直接ネゴもする。
現在4つの外国武装集団がRDCコンゴの領土にいる。
1) FDLR:Democratic Liberation Forces of Rwanda。ルワンダ系(フツ系)である。94年のルワンダ虐殺事件以降の難民を含む旧ルワンダ政府軍で構成。総員2000~2500人。一番大きなグループ。
2)ADF:Allied Democratic Force。ウガンダ系。1990年代後半にコンゴに侵入してきた。イスラム原理教系。勢力は500~800人。RDCコンゴとウガンダ国境の山岳地帯で戦闘活動をしている。
3)LRA;Lord’s Resistance Army。ウガンダ系。20年来のウガンダ反政府軍。RDCコンゴに入ってきたのは2005年から。もっとも暴力的な集団。オリエンタル州だけでなく、中央アフリカや南スーダンでも戦闘。総数を掴むのは難しい。
4)FNL:Forces nationales de Libération。ブルンジ系。2010年のブルンジにおける選挙以降、RDCコンゴで武装闘争を活発化した。
コンゴ人の非政府系武装集団はこれら外国軍に参加したり、独立系として特に南北キヴ州で戦闘行為をしている。規模は4000人前後といわれる。
2002年以来DDR/ RRは24000人の外国軍を本国に帰すことに成功している。特に2009年から月平均140人以上を帰国させている」。
これからわかることは、内戦の実態は、主として外国の武装グループによるRDCコンゴ主権侵犯である。規模は相当に縮小している。戦闘がなくなるまであと一歩といえる。しかし、地道な努力が重ねられねばならない。
武装集団の実態は政治的主義主張よりも、ギャング集団といってまちがいなく、犯罪集団である。軍隊とは名ばかりなのである。

ところで、これら戦闘地区はルブンバシから、遥か彼方、2000km以上離れたところになる。それを理解しないと、RDCコンゴの至る所で戦争が行われていると誤解する。ルブンバシは、戦闘地域から遠く離れており、通常いう治安という意味でも、キンシャサよりもずっと安全な都市である。

Point de la Monusco sur la situation des groupes armés étrangers et congolais avec le débat infini sur le DDRRR
Kinshasa, 06/06/2011 / Politique
Le débat sur la question du désarmement, démobilisation, rapatriement, Réintégration et réinsertion à nouveau sur la sellette à la faveur d’un point fait par la Monusco sur cette situation autour de l’activisme qui continue à être observé des groupes armés étrangers et congolais dans la partie Est de la RDC
La Section Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réintégration et Réinstallation DDR/ RR) de la MONUSCO est chargée de rapatrier tous les combattants étrangers se trouvant en RDC, ainsi que d’aider le gouvernement à démobiliser les combattants congolais. Voici ci-dessous une interview exclusive d’Alex Gregory directeur de la section DDR/ RR.

1. Quels sont les dispositifs opérationnels mis en place par la section DDR / RR ?

La section DDR / RR compte environ 160 membres, dont la plupart sont des Congolais. Elle a son siège national basé à Goma, mais dispose d’équipes dans ses sites provinciaux situés à Kalemie (Katanga). « Bukavu (Sud Kivu) », Goma (Nord Kivu) et à Dungu (Province Orientale). Chacun des sites provinciaux est chargé de déployer et maintenir sur le terrain des équipes dans des sites situés dans les zones proches des endroits où opèrent les combattants. Ces sites sont presque toujours co-localisés avec les contingents militaires de la MONUSCO qui assurent la sécurité des équipes DDR/ RR et celle des ex-combattants désireux d’être démobilisés. A tout moment la section DDR/RR gère simultanément 25 sites sur le terrain.

La section DDR/RR utilise différentes méthodes de sensibilisation pour convaincre les combattants de retourner dans leur pays d’origine. La première méthode c’est l’emploi d’émissions radio diffusées au moyen de 14 stations radio FM mobiles déployées au niveau de nos sites sur le terrain. Ces radios transmettent des messages émanant des ex-combattants, des membres de leurs familles et des autorités locales, et incitant d’autres combattants à quitter la forêt et à retourner à la vie civile. Ces messages sont également diffusés sur Radio Okapi.

La section DDR/RR conçoit des dépliants contenant des messages émanant d’anciens combattants ainsi que des informations détaillées sur les processus de rapatriement et de démobilisation. Cela permet au combattant d’être mieux informé sur ce qui l’attend, et l’invite à prendre une décision éclairée concernant la prochaine étape de sa vie. Ces dépliants sont distribués soit manuellement soit largués par hélicoptère.

Cette dernière méthode permet à la campagne DDR/RR d’atteindre des zones inaccessibles par voie routière. La troisième façon de sensibiliser les combattants est de sensibiliser les communautés où ils vivent. Travailler avec les communautés locales demande du temps, mais se révèle payant sur le long terme. En matière de DDDR/RR la voix qui livre le message est souvent aussi importante que le message lui-même. C’est la raison pour laquelle nous essayons d’amener les communautés à participer autant que possible à l’effort de convaincre les combattants de regagner la vie civile.

Enfin, la section DDR/ RR mène également des négociations directes avec les combattants. Les équipes DDR/RR se sont spécialisées à développer des relations avec les combattants lorsque ceux-ci sont encore actifs. Les combattants ont souvent des préoccupations légitimes concernant leur sécurité, le sort de leurs familles et leurs futurs moyens d’existence. Ces négociations sont menées pour répondre à ces préoccupations individuelles afin de convaincre les combattants de sortir de la forêt.

2. Pouvez-vous expliquer la situation des groupes armés étrangers et congolais en RD Congo?

Oui - Il existe quatre principaux groupes armés étrangers opérant en République démocratique du Congo. Il y a d’abord les FDLR qui forment un groupe constitué d’anciens membres de l’armée et du gouvernement rwandais, mais aussi de réfugiés rwandais tous arrivés en RDC en 1994 après le génocide au Rwanda. Les FDLR représentent le plus grand groupe, dont l’effectif est estimé entre 2.000 et 2.500 combattants. Ces éléments sont présents dans les Kivu et dans certaines parties de la province du Katanga. Il y a ensuite les Forces démocratiques alliées (ADF. Allied Democratic Forces). C’est un groupe originaire d’Ouganda dont l’entrée en RDC date de la fin des années 1990. Il est d’obédience islamiste et cherche à instaurer la charia en Ouganda. Ce groupe s’entoure de beaucoup de mystère, mais nous estimons que ses forces se situent entre 500 et 800 combattants. Il opère dans la chaîne de montagnes du Rwenzori le long de la frontière avec l’Ouganda, l’est du territoire congolais de Beni.

Le troisième groupe est l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA, Lord’s Resistance Army). Ce groupe rebelle ougandais existe depuis plus de 20, ans mais n’est entré en RDC qu’en 2005. La LRA est un groupe particulièrement violent qui a infligé des souffrances considérables aux civils dans ses zones d’opération. En RDC, la LRA est présente dans les territoires d’Uélé, en Province Orientale, mais ses éléments opèrent également dans l’est de la République centrafricaine et au Sud-Soudan. L’éloignement des ses bases fait que ce groupe soit particulièrement difficile à sensibiliser. Enfin. Il y à un groupe rebelle burundais appelé Forces nationales de Libération (FNL) qui a récemment relancé ses activités dans le Sud-Kivu.

Les FNL qui, naguère étaient intégrées dans le gouvernement et l’armée burundais, ont toutefois repris leurs activités après les élections burundaises de 2010. Les combattants congolais, eux, sont membres de différentes milices, allant de groupes d’auto défense à des groupes de bandits qui opèrent pour la plupart dans les Kivu. Il est important de comprendre que le DDR / RR ne fait qu’aider le gouvernement congolais à démobiliser les combattants congolais dont on estime qu’il reste environ 4 000 éléments dans les Kivu, 1000 d’entre eux étant membres des groupes armés étrangers tels que les FDLR or l’ADF.

3. Quels sont les succès à l’actif de la section DDR / RR en matière de rapatriement des groupes armés étrangers se trouvant en RDC ?

Depuis 2002 la section DDR/RR a rapatrié plus de 24.000 ex-combattants étrangers et membres de leurs familles dans leur pays d’origine. Le nombre de rapatriements a été presque trois fois plus élevé depuis le lancement des opérations militaires conjointes dans les Kivus, en 2009. Avant 2009 la section DDR/RR rapatriait en moyenne 50 combattants étrangers par mois aujourd’hui la moyenne mensuelle est d’environ 140. A ce chiffre s’ajoute un nombre presque égal de membres de leurs familles. La grande majorité des rapatriés est constituée de Rwandais membres des FDLR, mais il y en a également qui est issus d’autres groupes armés étrangers ainsi que des personnes étrangères qui étaient intégrées au sein des FARDC

La section DDR/RR a également aidé le gouvernement à démobiliser des milliers de combattants congolais. Le processus de DDR a connu différentes étapes au fil des ans. Aujourd’hui alors qu’on ne compte plus que 4.000 combattants congolais résiduels la section DDR/RR travaille avec le gouvernement pour mettre en place un processus approprié pour les combattants restants. Actuellement, le programme DDR/RR prend en charge environ 100 combattants congolais par mois, la plupart d’entre eux dans le Nord-Kivu.

Depuis mon arrivée il y a presque deux ans, il y a eu une amélioration générale de la situation et une réduction du nombre total de combattants illégaux en RDC. Le taux de rapatriement a aussi augmenté non seulement en nombre, mais aussi du point de vue du grade de ceux qui se rendent. Rien qu’en 2011, la section DDR/RR a rapatrié quelque 20 officiers FDLR, dont trois colonels et cinq majors : Au rythme actuel des défections les FDLR auront plus de mal à continuer d’exister qu’il y a un ou deux ans. La section DDR/RR a également favorisé les poursuites judiciaires engagées à l’encontre des dirigeants des FDLR. Grâce l’assistance apportée aux autorités allemandes et à la Cour pénale internationale, les trois plus hauts dirigeants des FDLR ont été arrêtés et sont en train d’être jugés en Europe. Leur arrestation a eu un impact significatif sur moral, la structure de commandement et le contrôle des FDLR et elles contribuent à susciter des défections incessantes au sein du groupe.

La section DDR/RR aide également les FARDC à former leurs officiers, notamment sur la façon de traiter les ex­combattants nationaux et étrangers, mais aussi sur les questions sexospécifiques et les droits de l’homme. En réduisant le nombre de combattants illégaux dans les Kivu, la section DDR / RR contribue à la restauration de la sécurité et à la création d’un environnement où le gouvernement peut reprendre le contrôle de son territoire. Ces deux éléments sont essentiels à la stabilisation du pays.

4. Quels sont les principaux défis auxquels fait face la section DDR/RR ?

La section DDR/RR a accompli ces succès en dépit de nombreux défis. Le premier défi est lié aux combattants eux-mêmes et à l’organisation qui tente de les empêcher de se rendre. Toutes les milices utilisent de la propagande pour créer la peur et la méfiance dans l’esprit des combattants afin de les empêcher de partir. Ainsi convaincre le combattant est une tache difficile.

En outre, les milices créent des barrières physiques en punissant ceux qui tentent de faire défection et parfois cette punition n’est autre que la mort. Il y a également des défis sécuritaires pour le personnel de DDR/RR. Nous représentons une menace significative pour l’existence de ces milices et, par conséquent notre relation avec eux n’est pas toujours amicale. Tenez au cours de l’année en cours un de nos sensibilisateurs a été enlevé et quelques-uns de nos membres ont été victimes d’une embuscade heureusement tout cela s’est soldé sans blessures physiques. Néanmoins le risque est là puisque la section DDRRR opère sur la ligne de front.

En outre, les groupes armés étrangers auxquels nous avons affaire se trouvent dans des zones reculées et ceux qui volontairement choisissent de se rendre au DDR/RR s’exposent à des menaces sécuritaires et à une punition de la part de leurs dirigeants. C’est là l’un des domaines où le DDR /RR doit relever d’importants défis logistiques les combattants désireux de quitter pour venir à nous doivent être rapidement retires de leur groupe. Leur extraction est rendue possible avec l’appui de la MONUSCO, qui, en dépit de ses énormes contraintes opérationnelles et ses moyens de transport et forces de sécurité mités répond, positivement à l’appel du DD/RR.

5. Pensez-vous quelle fonctionne, votre stratégie actuelle concernant les groupes armés étrangers ? Si non quelles nouvelles mesures envisagez-vous de mettre en place?

Je pense que la stratégie actuelle concernant les groupes armés étrangers fonctionne encore, mais nous devons faire mieux, nous adapter plus rapidement et plus efficacement. En élargissant notre réseau de sensibilisation et le cercle de nos partenaires, nous pouvons améliorer la livraison de nos messages de sensibilisation et notre capacité à contacter directement ces groupes armés sur le terrain. Je pense que le succès de notre stratégie est évident lorsqu’on considère le nombre mais aussi le grade de ceux qui se rendent à la MONUSCO et de plus en plus aux FARDC. Toutefois, le fait que des corn battants illégaux infligent encore peines et souffrances aux populations congolaises signifie que nous avons encore beaucoup de travail à faire.

mardi 7 juin 2011

熱帯森林会議(ブラザヴィル)Sommet des 3 bassins forestiers (Brazzaville)

ネット新聞『AfricaTime.com』から。
コンゴ共和国(首都ブラザビル)でこのほど、熱帯森林国会議が開催された。CO2公害をもたらしている先進工業国に対して、参加国は「もっと公害を減らすよう努力せよ」と宣言する。熱帯森林国のうち、もっとも大きな森林面積をもつのは、勿論アマゾンのあるブラジル、コンゴ盆地のRDCコンゴ(キンシャサ)そしてボルネオ・メコンである。
この会議の目的はなにか。
熱帯森林保護を前面にだしているが、要は先進国に「だから、金を出せ」というものだと僕は了解している。現在、熱帯森林をもつ国々がどんな保存保護努力をしているかは全くみえてこない。いっそのこと、熱帯森林は幾つもの国にまたがっているのだから、領土主権から切り離して、国連に新しい熱帯森林保護監視機関を創設してしまえばいいのだが、各国の利権が渦巻いて、とてもそんなことはできないだろう。
熱帯森林戦争が始まっている。

Environnement : Denis Sassou N’Guesso appelle les pays pollueurs à prendre leurs responsabilités
(Congo- Site Actualités 06/06/2011)

Le Chef de l’Etat congolais a indiqué le 3 juin à Brazzaville que la contribution des forêts tropicales à l’équilibre écologique mondial sera efficace si les pays pollueurs prenaient leurs responsabilités en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre.

Il s’est exprimé à l’ouverture du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des trois bassins forestiers tropicaux du monde à savoir l’Amazonie, le Congo et le Bornéo Mékong.

«En effet, devant les grandes menaces liées au dérèglement et au changement climatiques, les forêts tropicales constituent une solution prépondérante pour la régulation du climat et l’avenir de l’humanité. A elles seules, elles séquestrent annuellement 271 millions de tonnes de carbone, soit près de la moitié des stocks mondiaux. Les préserver durablement est donc notre devoir, notre responsabilité collective pour qu’elles soient le lieu privilégié de la solidarité internationale», a déclaré Denis Sassou N’Guesso.

C’est pour la première fois que se tienne un sommet sur ces trois bassins représentant 80% des forêts tropicales du monde et 2/3 de la biodiversité terrestre. Selon le Président Sassou N’Guesso, les forêts tropicales font l’objet des enjeux écologique et socioéconomique. Au-delà de la nécessité de préservation, se trouve celle d’assurer les fonctions économiques et sociales de ces forêts.

«Le grand pari pour nous étant d’établir, toujours, un lien nécessaire et intelligent entre la ’’gestion forestière durable’’ et le développement de nos pays. Les efforts que la communauté internationale exige de nous en matière de gestion durable doivent être soutenus financièrement et matériellement, conformément au plan de Bali», a souligné le Chef de l’Etat congolais.


Les forêts de la République du Congo occupent 10% des forêts du bassin du Congo. Dans le cadre de la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers, le Gouvernement congolais a entrepris une série de mesures. L’on peut énumérer l’adoption du RPP REDD+ ; la certification FSC de grandes concessions forestières sur une étendue de 2,5 millions d’hectares ; la réduction de la déforestation et l’aménagement forestier durable de 5 millions d’hectares ; la mise en place d’un système de traçabilité des bois dans le cadre des accords de partenariat avec l’Union européenne (UE).

Aussi, la législation forestière congolaise fait obligation aux sociétés d’exploitation forestière de transformer près de 80% de bois dans le pays.

Le sommet de Brazzaville a réuni les Chefs d’Etat du Congo-Brazzaville, de la République démocratique du Congo (RDC), du Gabon, de la République centrafricaine (RCA), de Guinée équatoriale, de Sao Tome et Principe et de Guyana. Les autres pays membres de cet espace ont été représentés par leurs premiers ministres et leurs ministres en charge de forêt et de l’environnement.

Les assises de la capitale congolaise devraient permettre aux pays des trois bassins forestiers tropicaux d’adopter une position commune avant la conférence des parties sur le changement climatique qui se tiendra en fin 2011 à Durban (Afrique du Sud) et le sommet de Rio (Brésil) en 2012.

Parlant au nom des pays du bassin du Congo, le Président de la RDC, Joseph kabila, a souligné les efforts des pays de la région en matière de forêt, notamment avec la mise en place de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) dont son pays assure actuellement la présidence tournante.

Il a salué la tenue du sommet de Brazzaville qui selon lui devrait déboucher sur une position commune des pays des trois bassins forestiers tropicaux du monde. La RDC dont les forêts constituent 57% des forêts du bassin du Congo, dispose de 25 millions d’hectares d’aires protégées, soit 12% du territoire.

Pour sa part, le Président de Guyana, Bharrat Jagdeo, qui a parlé au nom des pays de l’Amazonie, a fait savoir que les pays pollueurs devraient honorer leurs engagements d’apporter leurs appuis financiers nécessaires à la préservation des forêts tropicales.

dimanche 5 juin 2011

フランス大使離任 départ de l'ambassadeur français à Kin

キンシャサ駐在のフランス大使ピエール・ジャクモが帰国する。32ヶ月の任期だった。かれが赴任した当時、今から3年前のRDCコンゴと今日を比べると、内戦状態は大いに改善したようだ。RDCコンゴの東部ではなお戦闘が見られるものの、平和への努力は着実に実っているとRDCコンゴ政府の努力を認める。大使自身も東部戦闘地帯を数回視察している。日本大使が東部に行けば「何しに来たの」と政府軍にも反政府軍にもいわれるだろうし、彼が東部に行くこともありえない。難民キャンプには国連にくっついていくかもしれない。それもないだろう。ルブンバシにさえ来たことがないのだから。本省に駄目だといわれるから来ない?しかし、本省にカタンガは危険だと言わせているのは誰なのか。
大統領選挙については「如何に民主的に行われるか監視するぞ」と声を強めることを忘れない。フランスもUSA同様、民主主義外交を展開してきている。民主主義は普遍的価値だけれども、フランスはフランスにとって都合のよい民主主義を要請するのだ。しかも近年は武力も行使する。リビアやコート・ジボワールの例はRDCコンゴにとって他人ごとではない。

RDC, Pierre Jacquemot l'ambassadeur de France s'en va
03/06/2011 à 18h14 | 920 vues | 0 réactions


RDC, Pierre Jacquemot l'ambassadeur de France s'en va
Par Freddy Mulongo, vendredi 3 juin 2011 à 17:58 :: radio :: #1502 :: rss

Fin mandat, le bilan dressé par l’ambassadeur de France en RDC lors d’un point de presse, donne de la matière pour une réflexion responsable. Portant notamment sur les questions sécuritaire et du processus électoral, les observations du plénipotentiaire d’un pays membre du Conseil de sécurité, réputée proche de la RDC, méritent une attention particulière. «Il existe encore un potentiel déstabilisateur à l’Est de la RDC, mais la donne n’est plus la même qu’il y a trois ans», précise Pierre Jacquemot.

Des efforts sont encore à fournir pour éteindre le brasier de l’Est. L’intensité des affrontements et du conflit est sensiblement réduite. La situation sécuritaire demeure extrêmement fragile suite à la présence de la LRA dans la Province Orientale et les FDLR dans les montagnes de l’Est. Pendant les 32 mois passés en RDC, plusieurs voyages effectués à l’Est, le diplomate français comprend les souffrances de plus d’un million de déplacés à la suite des affrontements. La France pèse de tout son poids lors des votes des résolutions sur la RDC. L’implication de la France dans le processus de reconstruction des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise vise justement la consolidation de la paix et de la sécurité. Par ailleurs, une coopération régionale plus agissante dans la sous-région des Grands Lacs africains pourrait résoudre beaucoup de problèmes sécuritaires. Telle est la position de la France. De même, l’axe Kinshasa – Luanda et Brazzaville – devrait bénéficier d’un regard particulier, après la normalisation avec Kigali. Quant à l’organisation des élections, le diplomate salue les efforts consentis jusque-là par les autorités congolaises. Par rapport à la tenue effective des scrutins à la date du 28 novembre prochain telle qu’annoncée par le pasteur-président de la CENI Ngoy Mulunda, l’ambassadeur de France n’émet pas un quelconque jugement : «Il ne nous appartient pas d’en douter». Pierre jacquemot se réjouit qu’en peu de temps, déjà 21 millions d’électeurs se sont enregistrés face à des prévisions de 31 millions d’enrôlés attendus. «On tiendra le délai en ce qui concerne l’enregistrement des électeurs», estime le diplomate français en fin de mandat. La comparaison avec la Côte d’Ivoire qui a mis 4 ans pour la même opération incite à l’optimisme.

Toutefois, en ami, l’ambassadeur de France pense que quatre critères devront conduire à des élections crédibles et apaisées : «la stabilité du cadre général, la non exclusion des candidats, la liberté d’expression et des réunions et l’indépendance de la CENI». Sur ces points, son pays ainsi que les autres partenaires au sein de l’Union européenne resteront «très vigilants». Pour des adieux, Pierre jacquemot ne pouvait pas dire mieux.

En prenant ses fonctions à Kinshasa, le mercredi 17 septembre 2008, voilà ce qu' avait dit Pierre Jacquemot, alors nouvel ambassadeur de France en République Démocratique du Congo:
(以下略)

ベルギー服首相DRC訪問 visite du vice-PM belge Steven Vanackere

ベルギーの副首相兼外務大臣がRDCコンゴを訪問していた。72時間だが、そのうち24時間はルブンバシ訪問に当てられた。
今回のRDC公式訪問は両国の関係修復前進のためであるが、それなりの効果を挙げたようだ。ベルギー側の関心は、1)借金の棒引きとあらたな投資、2)民主的な大統領選挙である。記事にはないが、ベルギーは危険分散のために、海外パートナーを探しているもようである。英国やカナダなどとのタイアップをしながらRDC市場に慎重に投資したい意向だ。

Fin du séjour de travail en Rdc du vice-Premier ministre belge Steven Vanackere
Kinshasa, 02/06/2011 / Politique
Le vice-Premier ministre, ministre belge des Affaires étrangères, M. Steven Vanackere, a quitté Kinshasa mercredi pour Bujumbura, au Burundi, via Lubumbashi, après un séjour de travail de 72 heures en République Démocratique du Congo.
Arrivé dimanche dans la capitale congolaise, le chef de la diplomatie belge a eu d’importants contacts avec le Président de la République, Joseph Kabila, le ministre des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba, le bureau de l’Assemblée nationale, les responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le ministre a.i. des Transports et des voies de communication, Martin Kabwelulu.

De toutes ces entrevues, il s’est dégagé la volonté du gouvernement belge d’accompagner la République Démocratique du Congo dans ses efforts pour le développement. La Belgique demeure attentive en l’avenir de la RDC, a affirmé Steven Vanackere à l’issue d’un entretien mardi avec Joseph Kabila.

Mais auparavant, il avait déjà signé avec son homologue congolais des Affaires étrangères un protocole de remise de dette, portant sur un montant de 23 millions d’euros, pour compenser les efforts au développement de la RDC.

Des élections, il en a été ainsi question au cours du séjour de M. Vanackere qui a confirmé le soutien de son pays à l’organisation des élections démocratiques en RDC. Il a visité quelques centres d’enrôlement et demandé à l’Assemblée nationale de multiplier des initiatives pour la tenue des élections crédibles en RDC.

Le secteur des transports a été également au centre des préoccupations de l’homme d’Etat belge, dont le pays sponsorise la modernisation du trafic urbain à Kinshasa, en partenariat avec la Société commerciale de transport et des ports (SCTP).

ACP

契約公開 transparence des contrats

「キンシャサ政府が鉱山、原油および森林の契約を公開」
しかし、この政府決定は将来の契約について適用されるにすぎず、政府は過去の契約の公開義務を負っていない。これからの契約を全てインタネットの鉱山省サイトに載せるというもの。
これまで契約が不透明で、腐敗の温床と見られて多くの批判を受けていた。官報でも勿論契約内容がアナウンスされるわけだが、公開しない特別条項、契約の改定などについて、特段の制限が課されているわけではない。実効性が問われると思われる。
またこの措置は、首相、鉱山大臣、エネルギー大臣、環境大臣による命令であって、国会で審議され成立した法律ではない点も弱いと考える。

RDC : le gouvernement rend publics les contrats miniers et forestiers
03/06/2011 à 19h:16 Par Jeune Afrique

La RDC a annoncé vendredi avoir signé un décret visant à faire publier tous les nouveaux contrats miniers, pétroliers ou forestiers. Mais rien n’oblige le gouvernement à faire la lumière sur les anciens contrats tant décriés pour leur opacité par les ONG et l’opposition.
La République démocratique du Congo (RDC) deviendrait-elle plus transparente ? C’est du moins ce que tient à proclamer le gouvernement, à quelques mois des élections générales - présidentielle et législatives - prévues en octobre 2011. La preuve, la voici : selon un décret daté du 20 mai, publié sur le site du ministère des Mines, la RDC publiera désormais ses contrats signés dans les secteurs minier, pétrolier et forestier. Chiche ?
« Tout contrat conclu entre l'État congolais ou une entreprise publique et une société nationale ou étrangère pour l'exploration ou l'exploitation des ressources minières, pétrolières ou forestières sera publié dans les soixante jours suivant son entrée vigueur », indique le décret signé par le Premier ministre et les ministres des Mines, de l'Énergie et de l'Environnement.
Accords opaques
Le Journal officiel aura pour mission de publier les contrats, comme les sites internet des ministères concernés et les quotidiens locaux. L'ONG Global Witness, qui traque la corruption partout dans le monde, ne boude pas son plaisir : elle réclamait depuis plusieurs années une telle mesure « qui pourrait contribuer à réduire la corruption dans le pays si elle est pleinement appliquée », a-t-elle commenté vendredi dans un communiqué.
Le revers de la médaille : rien ne dit que l’annonce sera suivie d’effets réellement positifs. Des clauses contractuelles secrètes peuvent être envisagées et les moyens d’évasion fiscale sont si sophistiqués que même un gouvernement fortement déterminé a du mal à éradiquer la corruption. L'ONG regrette d’ailleurs la non-publication - à ce jour - des accords opaques conclus en 2010 dans les secteurs pétrolier et miniers avec des entreprises inconnues jusque-là.
Tout pour réussir
Autre problème : les modifications au contrat mines contre infrastructures signé en 2007 entre Kinshasa et un groupement d'entreprises chinoises restent secrètes. Le montant du contrat avait été pourtant sérieusement revu à la baisse en 2009, passant de 9 à 6 milliards de dollars.
La RDC a tout pour réussir : grande comme les deux tiers de l'Europe occidentale, elle possède un tiers des réserves mondiales de cobalt, produit 18% des diamants du monde. Mais cette richesse, présente notamment au Katanga, est aussi une malédiction : dans l'est du pays, la concurrence autour des minerais, dont l'étain et le tantale (tous les deux largement employés dans le secteur de l'électronique) alimente un conflit de longue date, rappelle Global Witness. (avec AFP)

対外借金の帳消(イタリア、オランダ) annulation des dettes extérieures (par Italie et les Pays-Bas

(6月1日)イタリアとオランダがRDCコンゴの借金帳消しに応じた。総額イタリアが7億4000万ドル、オランダが4億ドルの債権を放棄した。
先日はベルギーが7億7300万ドル、過ぐる4月にはアメリカが18億2300万ドルの帳消しをしている。
IMFや世銀は既に謝金を棒引きした。これだけ借金を軽くしてもらったRDCである。あとは新たな借金を控えて、海外投資を呼び込み、「一所懸命働く」ことだ。地下資源が豊か過ぎるほど豊かなのが不幸を呼んでいる。
30年前の中国は「眠れる獅子」と云われたが今やGNPで日本を追越した。カーニバルの山車しか取柄のなかったブラジルがGNP世界8位に浮上している。「立て、コンゴの民よ」(RDCコンゴの国家はこの言葉から始まる)。

Dette extérieure de la RDC : l’Italie et les Pays-Bas annulent 1140 millions USD

Les ambassadeurs d’Italie et des Pays-Bas ont signé, mardi 31 mai, avec le ministre congolais des Finances, Matata Ponyo, un accord portant respectivement annulation d’environ 740 millions et 400 millions USD.
Pour l’Italie, cette annulation représente un allègement de 100% de la dette que doit la RDC à ce pays.
Ce geste de l’Italie et la Hollande, membres du club de Paris, intervient dans le cadre de l’effacement de la totalité de la dette extérieure du pays par le club de Paris, annoncée jeudi 18 novembre 2010. Au total, 7,35 milliards Usd ont été annulés.
Cet allégement a été consécutif à l’atteinte par la RDC du point d’achèvement de l’initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE) en fin juin 2010, qui a entraîné l’éffacement de 12 mlliards USD.
La veille, la Belgique avait, quant à elle, annulé 773 millions USD et quelques mois plutôt les Etats-Unis s’étaient livré au même exercice.
L’accord relatif à l’annulation de la totalité de la dette de la RDC vis-à-vis des Etats-Unis d’Amérique a été signé, le mardi 26 avril, à Kinshasa. Cette dette s’élevait à environ 1, 823 milliards USD.
(国連オカピ放送)