ネット新聞『AfricaTime.com』から。
コンゴ共和国(首都ブラザビル)でこのほど、熱帯森林国会議が開催された。CO2公害をもたらしている先進工業国に対して、参加国は「もっと公害を減らすよう努力せよ」と宣言する。熱帯森林国のうち、もっとも大きな森林面積をもつのは、勿論アマゾンのあるブラジル、コンゴ盆地のRDCコンゴ(キンシャサ)そしてボルネオ・メコンである。
この会議の目的はなにか。
熱帯森林保護を前面にだしているが、要は先進国に「だから、金を出せ」というものだと僕は了解している。現在、熱帯森林をもつ国々がどんな保存保護努力をしているかは全くみえてこない。いっそのこと、熱帯森林は幾つもの国にまたがっているのだから、領土主権から切り離して、国連に新しい熱帯森林保護監視機関を創設してしまえばいいのだが、各国の利権が渦巻いて、とてもそんなことはできないだろう。
熱帯森林戦争が始まっている。
Environnement : Denis Sassou N’Guesso appelle les pays pollueurs à prendre leurs responsabilités
(Congo- Site Actualités 06/06/2011)
Le Chef de l’Etat congolais a indiqué le 3 juin à Brazzaville que la contribution des forêts tropicales à l’équilibre écologique mondial sera efficace si les pays pollueurs prenaient leurs responsabilités en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre.
Il s’est exprimé à l’ouverture du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des trois bassins forestiers tropicaux du monde à savoir l’Amazonie, le Congo et le Bornéo Mékong.
«En effet, devant les grandes menaces liées au dérèglement et au changement climatiques, les forêts tropicales constituent une solution prépondérante pour la régulation du climat et l’avenir de l’humanité. A elles seules, elles séquestrent annuellement 271 millions de tonnes de carbone, soit près de la moitié des stocks mondiaux. Les préserver durablement est donc notre devoir, notre responsabilité collective pour qu’elles soient le lieu privilégié de la solidarité internationale», a déclaré Denis Sassou N’Guesso.
C’est pour la première fois que se tienne un sommet sur ces trois bassins représentant 80% des forêts tropicales du monde et 2/3 de la biodiversité terrestre. Selon le Président Sassou N’Guesso, les forêts tropicales font l’objet des enjeux écologique et socioéconomique. Au-delà de la nécessité de préservation, se trouve celle d’assurer les fonctions économiques et sociales de ces forêts.
«Le grand pari pour nous étant d’établir, toujours, un lien nécessaire et intelligent entre la ’’gestion forestière durable’’ et le développement de nos pays. Les efforts que la communauté internationale exige de nous en matière de gestion durable doivent être soutenus financièrement et matériellement, conformément au plan de Bali», a souligné le Chef de l’Etat congolais.
Les forêts de la République du Congo occupent 10% des forêts du bassin du Congo. Dans le cadre de la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers, le Gouvernement congolais a entrepris une série de mesures. L’on peut énumérer l’adoption du RPP REDD+ ; la certification FSC de grandes concessions forestières sur une étendue de 2,5 millions d’hectares ; la réduction de la déforestation et l’aménagement forestier durable de 5 millions d’hectares ; la mise en place d’un système de traçabilité des bois dans le cadre des accords de partenariat avec l’Union européenne (UE).
Aussi, la législation forestière congolaise fait obligation aux sociétés d’exploitation forestière de transformer près de 80% de bois dans le pays.
Le sommet de Brazzaville a réuni les Chefs d’Etat du Congo-Brazzaville, de la République démocratique du Congo (RDC), du Gabon, de la République centrafricaine (RCA), de Guinée équatoriale, de Sao Tome et Principe et de Guyana. Les autres pays membres de cet espace ont été représentés par leurs premiers ministres et leurs ministres en charge de forêt et de l’environnement.
Les assises de la capitale congolaise devraient permettre aux pays des trois bassins forestiers tropicaux d’adopter une position commune avant la conférence des parties sur le changement climatique qui se tiendra en fin 2011 à Durban (Afrique du Sud) et le sommet de Rio (Brésil) en 2012.
Parlant au nom des pays du bassin du Congo, le Président de la RDC, Joseph kabila, a souligné les efforts des pays de la région en matière de forêt, notamment avec la mise en place de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) dont son pays assure actuellement la présidence tournante.
Il a salué la tenue du sommet de Brazzaville qui selon lui devrait déboucher sur une position commune des pays des trois bassins forestiers tropicaux du monde. La RDC dont les forêts constituent 57% des forêts du bassin du Congo, dispose de 25 millions d’hectares d’aires protégées, soit 12% du territoire.
Pour sa part, le Président de Guyana, Bharrat Jagdeo, qui a parlé au nom des pays de l’Amazonie, a fait savoir que les pays pollueurs devraient honorer leurs engagements d’apporter leurs appuis financiers nécessaires à la préservation des forêts tropicales.
mardi 7 juin 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire