jeudi 23 décembre 2010

Agoa (Africa Growth and Opportunity Act)適用除外 RDC délistée du programme Agoa

米国がRDCコンゴを輸入特恵待遇国リストから外すことにしたという。Agoa (Africa Growth and Opportunity Act)の対象から除かれたのである。民主化と貿易を結びつけたアメリカらしい法律だ。コンゴの民主化が進んでいないというわけだ。

高名な人権運動活動家チェベヤがRDC警察に今年6月初めに殺された。「チェベヤ事件」である。この事件へのRDC政府の対応が尾を引いているのではないか。一応責任者を逮捕し裁判が現在開かれているが、警察の最高責任者ヌンビ将軍は蟄居をカビラ大統領から命じられただけで裁判の対象になっていない。

CIAファクト・ブックで輸出実績をみると、中国向けが圧倒的でほぼ半分、米国向けが15%で第2位を占めている。オバマ大統領の決定が、どういう具体的影響をRDCにもたらすかは定かでないが、欧州も同じような圧力をRDCに対してかけてくるに違いない。中国は人権や民主化について何もいわないけれども(言えるわけもないが)、悪影響が出てくることが心配される。

RDC: plus partenaire commercial des US

Le président Barack Obama a supprimé la République démocratique du Congo (RDC) de la liste des pays africains éligibles à un statut de partenaire commercial privilégié avec les Etats-Unis, a annoncé hier la Maison Blanche.

M. Obama a pris cette décision à l'occasion de la révision annuelle du programme Agoa (Africa Growth and Opportunity Act), imposée par la loi et qui prend en considération les avancées ou les reculs démocratiques des pays concernés.

"J'ai déterminé que la RDC n'effectuait pas les progrès nécessaires pour répondre aux critères" de l'Agoa, a indiqué M. Obama dans un décret. "J'ai donc décidé de mettre fin à la désignation de la RDC comme pays bénéficiaire" de ce dispositif, a-t-il ajouté, précisant que cette mesure prenait effet le 1er janvier 2011.

La version actuelle de l'Agoa a été instaurée par le Congrès américain en 2000. Il établit jusqu'en 2015 une coopération économique et commerciale avec le continent africain. Il facilite les exportations africaines vers les Etats-Unis pour soutenir le développement économique, mais aussi les réformes en Afrique subsaharienne.

mercredi 22 décembre 2010

カナダ系エル・ニノ・ヴェンチャー社 canadienne El Niño Venture Inc

カナダ系の鉱山会社El Nino Venturesが2008年からの税不払いと追徴金、合計300万ドルをカタンガ州の税務当局から請求されている。ルブンバシ裁判所にも提訴された。しかもカナダの会社が贈賄罪に問われている。クリーンなRDCコンゴを以下の記事は強調している。エル・ニノ・ヴェンチャーズはヴァンクーヴァ本社の銅鉱山開発会社。カナダ、RDC、アイルランドで鉱山を持つ。トロント及びフランクフルトで上場。
エル・ニノのホーム・ぺージを見ると、RDC当局との争いは、下記の記事にあるほど単純ではないようである。最終的にはテンケ同様、RDC政府との話し合いで解決されること思われる。
なお、会社の名前をエル・ニノとしたが、NがNティルドなので、スペイン語として読めばエル・ニーニョ(幼子イエス・キリストの意)である。
(上のサイトは、El Niño社の反論)。

RD Congo: Fraude fiscale et tentative de corruption au Katanga
Afrique centrale - RD Congo .Encadrement des recettes Mines - La DGI/Katanga vient de frapper. El Nino ventures est poursuivie pour fraude fiscale. Le Trésor public attend le versement de près de 3 millions USD. Pour n'avoir pas versé les taxes dues au Trésor public depuis 2008, la firme canadienne a fait l'objet d'un redressement de la part des services de la DGI/Katanga. Les conclusions des agents commis à la tache est sans appel : la société ne serait pas en règle avec le fisc.

D'où le redressement qui s'en était suivi. 2.315.272,75 USD, c'est le montant arrêté par le taxateur Séraphin Oyumbu Otepa de la DGI/Katanga.

Il s'agit non seulement du principal, mais aussi des pénalités pour n'avoir pas observé la législation en matière fiscale en RDC. De plus, Harmony Resources, filiale de la même El Nino Ventures doit de son côté 345.850 USD au Trésor public.

Alors que l'affaire fait grand bruit au niveau des services provinciaux du fisc du Katanga, il est fait état d'une plainte déposée auprès du parquet à Lubumbashi mettant en cause les responsables de El Nino Ventures pour tentatives de corruption et harcèlement des agents de la DGI/Katanga. Une situation qui est loin de conforter la position de cette société cotée à la bourse de Toronto au Canada et dont les nombreuses malversations furent précédemment révélées.

LE BUDGET 2011 ET LE SECTEUR MINIER

Le gouvernement attend beaucoup du secteur minier pour le budget de l'exercice 2011. La maturation de nombreux projets permettrait de financer adéquatement le budget de l'exercice 2011. Il est donc temps que les opérateurs œuvrant dans le secteur s'interdisent de pratiquer la fraude. Devoir près de 3 millions USD à un Etat comme la RDC équivaudrait à l'asphyxie des finances publiques. Il va de soi que des mesures courageuses prises par les services fiscaux du Katanga sont de nature à décourager tous ceux qui tirent des ressources financières auprès des institutions boursières étrangères, sans se soucier de respecter la législation fiscale locale. Heureusement qu'à la DGI/Katanga, personne n'est disposée à desservir les intérêts de la Nation pour les siens propres et que les tentatives de corruptions de El Nino Ventures furent toutes repoussées.

mardi 21 décembre 2010

Somikivu社ニオブ鉱脈略奪未遂 tentatives de spoliation des gisements de Somikivu

「ソミキヴ社のニオブ鉱脈略奪未遂」と穏やかでない見出しがネット新聞に載った。Krall Metal Congo社が画策したというのだ。Krall Metalはコンゴの現地法人だが、オーストリア資本。コンゴ人のパートナーとして関係しているのが、元反政府軍指導者でドイツに亡命した人物というから、要は怪しい人物を盾にした横領事件というところ。ソミキヴSomikivu社は70%がドイツ政府の所有する会社。残りの20%がRDC政府、10%がSominki社(RDC政府28%、残りはベルギーのEmpain社)。ドイツ政府は持分をRDC政府に売って手を引きたいようだ。ニオブはレア・メタル。日本の企業さん、Somikivu社を買いますか。カタンガ州ではなく、キヴ州になりますが。

RD Congo: Tentatives de spoliation des gisements de niobium de Somikivu

Gisements de niobium de Somikivu - Les intérêts de l'État sont, une fois de plus, au centre des enjeux importants dans le Kivu. La société minière du Kivu, Somikivu, fait l'objet d'une tentative de spoliation de la part de la société. Krall Metal Congo, qui tente de récupérer des gisements dans la concession de Somikivu, ne désarme pas.

Le chargé de mission de Somikivu, joint au téléphone, accuse cette société «d'occuper illégalement les gisements de Lueshe dans le territoire de Rutshuru». Dans un message, l'autorité provinciale a instruit l'administrateur du territoire de Rutshuru à installer Krall Metal Congo dans la concession appartenant à Somikivu. Et pourtant, le gouvernement central s'est clairement prononcé quant à ce depuis le mois de mars 2010. Pour Olivier Muhima, il n'est pas question de laisser cette société opérer sur les concessions de Somikivu qui regorge d'un important potentiel en niobium, un minerai rare qui peut apporter des ressources financières au Trésor public.

Quant à la ministre du Portefeuille, dans une correspondance adressée à son collègue des Mines, Jeannine Mabunda a écrit : «Le conflit Krall Metal Congo et Somikivu a déjà été tranché définitivement et que les lois et règlements de la RDC doivent être respectés par tous». Mais, à observer l'obstination tendant à installer Krall Metal Congo sur la concession de Somikivu, il apparaît clairement qu'il existerait une volonté de faire main basse sur le niobium au détriment du Trésor public.

Au niveau du ministère des Mines, «le conflit Krall Metal Congo sarl -Somikivu sarl a été déjà tranché définitivement par l'application de l'article 337 du Code minier», note le ministre Martin Kabwelulu. Plus clair, le ministre des Mines insiste sur le fait que : «les avis cadastraux émis en son temps par le Cadastre minier et sur lesquels s'appuie Krall Metal Congo pour réclamer des notes de débits sont dépourvus de base juridique et ne peuvent en conséquence donner lieu à des droits miniers, car la convention conclue par cette société et la République démocratique du Congo en 1999 est aujourd'hui caduque par l'effet de l'article 337». Et le ministre Kabwelulu de trancher : «S'agissant du périmètre minier de Lueshe, il y a lieu de noter qu'il est couvert par un permis de recherche délivré à la société Somikivu sarl qui a accompli les formalités prescrites à l'article 337 du Code minier».

Somikivu est détenu à 70% par le gouvernement allemand, 20% par la RDC et 10% par Sominki. Déjà des partenaires s'intéressent à cette société mixte. Des opérateurs russes ont acquis des parts stratégiques de Sominki, entrevoyant la possibilité d'accroitre leur participation dans l'avenir. Le gouvernement allemand en ce qui le concerne se propose, selon des sources, à transférer ses parts à la RDC.

lundi 20 décembre 2010

フォレスト・グループの経営多角化 diversification des activités du Groupe Forrest

フォレスト・グループというのがある。ルブンバシの国立博物館の側にオーナー、ジョルジュ・フォレストの広大な家がある。RDCコンゴでも最大規模のグループである。土木会社が中心だったが、多角化を始めている。海外企業との提携もしている。韓国とエネルギー部門、ドイツとセメント部門、ベルギーと航空部門といった具合である。

韓国とは、カタンガ州の2つのダムの再建である。1億ドルのプロジェクト。発電能力10万メガワット。ダム建設にはセメントが必要だ。今年9月ドイツのハイデルベルヒ・セメントと提携した(本誌既報)。セメントは自国生産していたが、現在は主としてザンビアのカッパ・ベルト州から輸入している。フォレストはキンシャサの東のば・コンゴおよびカタンガ州でセメント生産をする。これも再建である。航空部門はコロンゴ航空Korongo Airlinesの設立である。ベルギーと間接的にドイツのルフトハンザと提携。来年2月には第一便が就航。ルブンバシと地方都市を結び、南ア線にも進出予定。

多角化の背景には、鉱山部門での収入源がある。カタンガ・マイニング社に資本参加しているが、フォレストは増資に応じなかった。

カタンガ州の道路工事をほぼ独占していたフォレスト社であるが、中国その他の企業との競争に晒されるようになり、鉱山部門(精錬を含む)に参入したが、さらに豊富な資本を利用して多角化を図るようになってきた。

日本企業のパートナーとして考えたこともあったが、パートナーとしてはモイーズの方が相応しいと今は考えている。

Forrest prospecte d'autres filons

Après avoir réduit ses ambitions dans l’extraction de minerais, le géant congolais George Forrest International revoit sa stratégie. Énergie, ciment, aérien… Il multiplie les partenariats pour diversifier ses activités.

Des Coréens sur l’énergie, des Allemands dans le ciment et des Belges pour l’aérien. À 70 ans, George Forrest se risque au jeu des alliances internationales. « Après avoir pris des coups dans le secteur minier du fait de la crise, j’ai décidé de diversifier mes activités. Mais comme nous ne sommes pas en Bourse, je dois solliciter les banques et nouer des partenariats pour réunir les moyens financiers et l’expertise nécessaires », explique le tout-puissant président du premier groupe privé en RDC, qui emploie 15000 personnes principalement dans le génie civil et le BTP (Entreprise générale Malta Forrest) et les cimenteries (Cilu, Interlacs et Cimenkat).

Ainsi, grâce à l’appui du groupe hydroélectrique coréen K-Water, 100 millions de dollars (environ 77 millions d’euros) vont être mobilisés pour réhabiliter deux barrages dans le Katanga, à Koni et Mwadingusha. Dans un pays devenu le champion toutes catégories du délestage – mais dont le potentiel est estimé à 100000 mégawatts (MW) pour une puissance installée évaluée à 2500 MW –, cet axe de développement est frappé au coin du bon sens. Il offre également de belles perspectives, pour peu que le projet hydroélectrique du Grand Inga, dans le Bas-Congo, finisse par aboutir.

Et pour construire des barrages, il est préférable d’avoir du ciment! En septembre, Forrest et le troisième producteur mondial, l’allemand Heidelberg Cement, ont conclu un accord de partenariat. Dans le Bas-Congo, la Cimenterie de Lukala (Cilu, détenue à 55 % par Heidelberg Cement, à 30 % par George Forrest International et à 15 % par l’État) doit multiplier par trois sa production. Il est également prévu de relancer les deux cimenteries d’Interlacs (dans le Katanga et le Sud-Kivu) et la Cimenterie du Katanga (Cimenkat), détenue par l’entreprise publique Gécamines.

Quant à la nouvelle compagnie aérienne, Korongo Airlines (49,5 % pour George Forrest International, 50,5 % pour Brussels Airlines-­Lufthansa), les premiers vols sont annoncés pour février 2011. Trois appareils en leasing (le robuste Boeing 737 et deux BAE 146) sont prêts à décoller, le personnel congolais suit actuellement des formations et un hangar est en cours de construction à Lubumbashi. Montant de l’investissement initial: 10 millions d’euros. Objectifs: relier les principales villes du pays, pousser jusqu’à Johannesburg et assurer le hub à Kinshasa avec les deux partenaires européens.

Katanga Mining lui échappe

En ce qui concerne les mines, les ambitions ont été en revanche singulièrement revues à la baisse. Le groupe détenait 24,5 % de Katanga Mining, mais la fusion des deux « pactoles » géologiques de Kamoto et de Kov, près de Kolwezi, aura été fatale à Forrest. Le mariage avec le groupe Nikanor puis le rachat par Glencore, le géant suisse du négoce, ont conduit à sa dilution progressive dans le capital. Aujourd’hui, le « vice-roi du Congo » ne détient plus que 3 % de l’ensemble, dont le potentiel de production annuelle est de 400000 tonnes de cuivre et 40000 t de cobalt. Une belle machine à cash qui échappe à l’homme d’affaires, ramené avec ses grosses pelleteuses au rang de sous-traitant pour la « découverture » de la mine. « Avec la crise financière et la chute des cours, les levées de fonds ont été rendues difficiles, justifie George Forrest. J’ai donc préféré ne pas participer aux augmentations de capital. »

C’est une explication. Forrest est tombé sur plus costaud que lui et a préféré botter en touche. « Il a aussi été confronté à un autre opérateur devenu plus puissant, l’Israélien Dan Gertler, qui dispose de ses entrées à Kinshasa », analyse un spécialiste des questions minières. « La revisitation des contrats miniers [processus engagé en 2007 par Kinshasa, qui a conduit à 26 renégociations et à la résiliation de l’accord avec le groupe canadien First Quantum, NDLR] a refroidi bon nombre d’organismes financiers », admet Forrest, qui déplore, non sans une dose de courage, « les interférences », dans les affaires privées, d’individus qui gravitent autour de l’appareil d’État. Aujourd’hui, le groupe belgo-congolais (dirigé depuis janvier à Lubumbashi par le fils aîné, Malta Forrest, 38 ans) n’exploite plus que la mine de cobalt de Luiswishi (plus de 10 % de la production mondiale) et la Société pour le traitement du terril de Lubumbashi (STL).

Quelques couacs

Autre déconvenue dans le secteur bancaire, avec le rachat (68 % des parts), en décembre 2009, de la Banque commerciale du Congo (BCDC, qui était détenue par BNP Paribas) via la Belgolaise (filiale de Fortis). « Nous voulons en faire une banque régionale et industrielle », assure George Forrest. Problème: l’État reste actionnaire et les discussions sur l’agrément nécessaire pour une augmentation de capital sont laborieuses.

Malgré ces couacs, le patriarche organise la suite, depuis la Belgique, en travaillant à la création d’un holding pour réunir l’ensemble des actifs avant une éventuelle entrée en ­Bourse. À Bruxelles, l’angle de vue est plus large. Cette distance permet aussi de prendre du champ et d’élaborer un plaidoyer pour l’Afrique (voir interview). Une nouvelle carrière pour le professeur Forrest?

vendredi 17 décembre 2010

大湖周辺国国際会議 CIRGL Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs

大湖周辺国国際会議CIRGLがルサカ(ザンビア)で開かれている。アフリカの大湖grands lac/great lakesとはモエロ湖、タンガニーカ湖、アルベール湖、エドワール湖、ビクトリア湖等である。関連国は11ヶ国、ザンビア、コンゴ(キンシャサ)、コンゴ(ブラザヴィル)、アンゴラ、タンザニア、ルワンダ、ブルンディ、ウガンダ、ケニア、中央アフリカ、スーダン。スーダンが入っているのは、ビクトリア湖、アルベール湖、エドワール湖がナイル河の源流だから、またアンゴラが入っているのは、コンゴ河の源流がタンガニーカ湖なので、アンゴラからコンゴ河の支流があるからだろうか。それともモブツ政権打倒にアンゴラが関与したという歴史的背景からかもしれない。国際刑事裁判所に訴追されているスーダンの大統領を除いて10カ国の元首が出席した。
会議の席上、RDCコンゴのカビラ大統領が、コルタン、カシテライト(錫石)、金等の不法採掘防止のための特別トップ会談を提案した。この不法採掘がRDCコンゴにおける内戦の資金源になっているからだ。RDC一国では解決できない。周辺国の協力が必至の問題である。ザンビア、タンザニアの大統領の賛同を得た。
Sommet des Grands Lacs: Kabila appelle à encadrer le commerce des minerais
(AFP) – Il y a 15 heures

LUSAKA — Le président congolais Joseph Kabila a estimé mercredi à Lusaka qu'un "plan d'action" devait être adopté "pour mettre fin à l'exploitation illégale des minerais" qui finance les groupes armés, lors d'un sommet des pays de la région des Grands Lacs d'Afrique centrale (CIRGL).

Nous "devons adopter un plan d'action pour mettre fin à l'exploitation illégale des minerais qui a lieu dans ces pays", a appelé le président de la République démocratique du Congo (RDC) durant ce "sommet spécial" dans la capitale zambienne visant à la mise en place d'un mécanisme de certification des minerais.

Ce système, destiné à rendre la filière plus transparente, devrait permettre de combattre le commerce illicite qui sert à financer les groupes armés, notamment dans l'est de la RDC.

"Les leaders doivent s'engager", a déclaré Laurent Kabila devant 200 délégués.

"L'exploitation illégale a contribué à financer des groupes mafieux. C'est pourquoi la République démocratique du Congo a suspendu les activités minières dans le Nord et le Sud-Kivu" (Est) pour "éliminer" ces groupes, a-t-il affirmé.

Ces provinces, contrôlées par des rebelles et des militaires, regorgent de minerais, principalement la cassitérite (minerai d'étain, utilisé dans la soudure), et le coltan -abréviation de colombo-tantalite (utilisé dans les téléphones et ordinateurs portables, consoles de jeux, etc.). On y trouve également des gisements d'or.

Le chef de l'Etat zambien Rupiah Banda, qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) regroupant 11 pays, a également appelé à "trouver une solution durable à ce problème d'exploitation illégale des ressources naturelles à l'origine de conflits dans de nombreux pays".

Les présidents tanzanien Jakaya Kikwete et burundais Pierre Nkurunziza participaient également à ce sommet mais leur homologue soudanais Omar el-Béchir, invité par la Zambie, n'était pas présent. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre au Darfour.

Copyright © 2010 AFP

mardi 14 décembre 2010

カビラ大統領演説に理由なき反論 discours présidentiel critiqué mais sans raison valable

カビラの演説に反論が新聞に載った。
反論は国連UNDPが今年10月まとめたRDCコンゴの経済状況を引き合いにして、カビラの国会演説が楽観的で自画自賛であると批判する。しかし、この批判は正しくない。なぜなら、カビラが自画自賛したのはここ4年の彼の実績であって、国連が1970年当時の経済水準からみてまだ後退していると結論付けた比較とは根本が違うからである。1970年といえば、独裁者モブツのまだ初期の段階で、モブツの政策も経済拡大の波に乗っていたころである。コンゴ最大の国営鉱山会社Gecaminesが羽振りをきかせていた時代である。インフラもそれなりに整備されてきていて、まだ悪政「ザイール化」(1973年)が始まる以前である。確かに当時の方が現在のRDCコンゴよりも経済的に豊かだったろう。しかしカビラが政権を引き継いだ当時は全てが壊滅状態だったのである。Gecaminesは破産状態だった。カビラは1970年に政権を引き継いだのではない。どん底のコンゴで大統領になったのである。とすれば、今、一歩一歩這い上がろうとしているカビラを嘲笑するのは当たらない。批判するとしても、もっと建設的な前向きの助言、提案こそが望まれるところである。
RDC : L'étrange bilan de Joseph Kabila
Dans un discours sur l'état de la nation, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila vient d'affirmer devant les députés et sénateurs que son pays "se porte mieux qu'avant". Un drôle de satisfecit quand on connaît l'état de la situation sécuritaire à l'Est et le niveau de développement du pays, qui selon le PNUD est en recul par rapport à 1970. Drôle de bilan.

A un an des élections présidentielles en RD Congo, le président Kabila effectuait son premier bilan après 4 années à la tête de l'état congolais : "la nation congolaise se porte mieux qu’il y a un an ou mieux qu’il y a 15 ans et son état s’améliore chaque jour davantage".

Devant députés et sénateurs congolais, réunis en congrès, Joseph Kabila s'est distribué des bons points : "le pacte conclu avec le peuple congolais à l’occasion des dernières élections présidentielles nous imposait cinq objectifs majeurs à savoir, le rétablissement et la consolidation de la paix, la réhabilitation de l’Etat dans ses prérogatives régaliennes ; l’amélioration de la gouvernance politique, économique et social, la relance économique et la reconstruction du pays".

Pour lui, la situation s’est sensiblement améliorée, malgré quelques foyers résiduels persistent encore ça et là du fait de la présence de groupes armés étrangers, notamment des rebelles rwandais des Forces Démocratiques pour la libération du Rwanda ( FDLR ) et rebelles ougandais de Allied Democratic Forces/ National Army for Liberation of Uganda (ADF/NALU) .

Sur le plan économique, le Chef de l’Etat a indiqué "qu'en dépit des signes de reprises perceptibles depuis la fin de l’année dernière, l’activité économique s’est déroulée dans un environnement international plutôt préoccupant. La situation macro-économique du pays a été bonne, avec un taux de croissance de 6 % en 2010 contre 2 % en 2009".

Le bon bilan de Joseph Kabila reste à tempérer selon les dernières études du PNUD de novembre 2010. Selon l'agence onusienne, le niveau de développement en République Démocratique du Congo est en recul en 2010 par rapport à celui de 1970, selon le classement annuel du développement humain.

La RDC partage avec la Zambie et le Zimbabwe le niveau inférieur de ce classement où trône, en première position, la Norvège, suivie de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Ce classement mondial, qui se base sur le bien-être de la population de la planète depuis vingt ans, prend en ligne de compte le degré de prospérité économique, le niveau d'éducation ou encore l'espérance de vie dans les cinq continents.

Stabilité militaire, politique et économique ne sont donc pas encore au rendez-vous en République démocratique du Congo (RDC)... sans parler de la situation des droits de l'homme (affaires Chebeya, Tungulu... ) et des assassinats de journalistes.

Au crédit de Joseph Kabila, le pays sort à peine d'une quinzaine d'années de guerre et de massacres à répétition. Sans revenus et avec une économie d'une extrême faiblesse, il est difficile de faire des miracles en 4 petites années. Le budget de l'état congolais est toujours aussi mince : 6,7 milliards de dollars... peut-être 100 fois moins que ce qui serait nécessaire ! On peut donc avoir quelques indulgences pour Joseph Kabila, au moins sur le plan économique... quand à se satisfaire de ces maigres résultats... il y a malheureusement un pas que Joseph Kabila a allègrement franchi dans son discours sur la l'état de la nation.

Christophe Rigaud

lundi 13 décembre 2010

カビラ大統領の国会演説 discours du président Kabila au parlement

カビラ大統領が12月8日国会(両院)で2010年を振り返った。「私の言葉を信じてくれなくても、私の実績を信じて欲しい」と自信をみせた。丁度その日、キンシャサ空港に野党の大物党首チセケディが欧州での療養から帰国した。3年振りのキンシャサ入りであった。
カビラ大統領の言うことにも一理ある。
為替は米ドルに対して年初来900フランでほぼ安定している。即ちインフレが進行していない。今年の成長率は6%と悪くない数字である。また反乱軍などの戦闘も東部でまだ完全に火が消えたわけではないが、全国11州145県のうち5県だけが戦闘地帯に過ぎず、大幅に安全な地域が増えている。対外債務は政治的努力で大幅帳消し、対価準備高は20年来の高い水準にある。自画自賛のきらいはあるが、カビラ大統領が自信をおって来年の選挙にたちむかう姿勢は理解できる。カビラはまだまだ若い(71年6月4日生まれ。僕と誕生日は同じ)。一方ナショナリストであるチセケディは78歳。既に歴史上の人物である。彼の反骨精神は立派だが、これから国の舵取りをするにはどうだろう。僕はカビラの若さに期待したい。米国を味方にしたけれども、ルワンダのカガメ大統領のような恐怖政治はまっぴらだ。
平和を完全にとりもどせば、ブラジルやインドのような成長も夢ではない。それだけの潜在力をもったRDCコンゴなのである。
Joseph Kabila: « Si vous ne croyez pas à mes paroles, croyez au moins à mes œuvres »
L'Avenir - 9 décembre 2010

A l’occasion de quatre années de la première législature de la 3ème République, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, conformément à l’article 119 de la Constitution, a fait son discours sur l’état de la nation devant les deux chambres du parlement réunies en Congrès. Pour la circonstance, les membres de deux chambres ont fait le plein. Au niveau de l’Assemblée nationale, 450 députés étaient présents, 25 excusés et 21 en retard. Sur 108 sénateurs, 91 étaient présents, 10 excusés et 7 en retard. L’ordre du jour portait trois points, à savoir, l’adoption de l’ordre du jour, le mot du président du Congrès, et le discours du Chef de l’État.

Joseph Kabila a commencé par rendre grâce à Dieu qui a permis que se réalisent de grandes choses dans ce pays. Citant quelques faits, il a relevé que cette année du cinquantenaire a été marquée par la réussite de l’année jubilaire. Au cours de cette année, le pays s’est vu débarrassé du poids de la dette extérieure après l’atteinte du point d’achèvement. Il a relevé le fait qu’au cours de cette année, l’équipe TP Mazembe a été sacrée championne d’Afrique de la ligue des champions. Enfin, pour la troisième fois, la Rdc a vu un des ses fils créé cardinal par le Pape Benoît XVI. Le Chef de l’Etat a demandé d’observer une minute de silence en mémoire de tous les Congolais qui, en diverses circonstances, maladie, action des hors-la loi, accidents et autres, ont trouvé la mort. Revenant sur le vif du sujet de son discours, le Chef de l’Etat a mis en exergue la certitude de gagner. Le sénateur Yerodia Abdoulaye Ndombasi parlerait de la certitude anticipée qui situe toute action dans le temps logique.

Une tâche de longue haleine

Joseph Kabila a fait remarquer que l’action de reconstruction est une tâche de longue haleine. Elle exige des temps d’évaluation. Situant son discours, Joseph Kabila a estimé que c’est un moment de dire la vérité sur la marche de l’Etat, de faire voir si le pays avance, stagne ou recule. Revenant sur la conclusion de son discours sur l’état de la nation fait en 2007. En effet, faisait-il remarquer, grâce à l’engagement du peuple congolais, on constate que la réalité rattrape le rêve et que la Nation congolaise se porte mieux qu’il y a quinze ans et son état s’améliore au jour le jour. C’est ici que le Chef de l’Etat, paraphrasant Jésus-Christ, soulèvera le public en disant que : « Si vous ne croyez pas à ma parole, croyez au moins à mes œuvres ». Applaudissements nourris ponctués de « bis, bis ». Et le Chef de l’Etat d’ajouter qu’il n’est pas question de tomber dans l’autosatisfaction, mais plutôt d’avoir l’honnêteté de dire la vérité. Il a cité quelques objectifs que le gouvernement s’était fixés au début de la législature. Il s’agit de la consolidation de la paix, de la réhabilitation de l’Etat, de l’amélioration de la gouvernance économique, politique, et sociale, la relance économique, la reconstruction à travers les cinq chantiers de la République. Tous ces objectifs sont atteints.

5 territoires seulement en insécurité

En ce qui concerne la sécurité, le Chef de l’Etat a reconnu l’existence de certains foyers d’insécurité entretenus essentiellement par des groupes armés étrangers. Mais, dans l’ensemble, cinq territoires seulement sur 145 connaissent cette situation d’insécurité et où se passent des opérations militaires. Joseph Kabila a expliqué que la lutte contre ces groupes armés relève d’une politique qui consiste à utiliser des pressions militaires alternées avec le dialogue pour un désarmement et un rapatriement volontaires. Il a rendu hommage aux soldats congolais qui, en dépit des insuffisances, réalisent de hauts faits d’armes. Pour lui, la qualité de l’armée congolaise est croissante.

Pour preuve, le bon comportement des soldats congolais lors de l’opération Kwanza. Un officier congolais commande la force de l’Afrique centrale. C’était pour le Chef de l’Etat congolais l’occasion de rendre hommage à tous les pays qui participent à la création d’une armée professionnelle en Rdc. Il a cité l’Angola, la Belgique, les Usa, la France, la Chine, …sans oublier la Monusco. La réforme du secteur sécuritaire est en marche et Joseph Kabila a estimé qu’il faut l’accélérer. La redynamisation de la coopération avec les pays voisins, a fait remarquer le Chef de l’Etat, c’est aussi un impératif sécuritaire. Il en est de même de la lutte contre l’exploitation minière artisanale. L’effectivité de STARC permettra entre autre de désintéresser les jeunes du métier des armes comme gagne-pain. La récolte des armes aux mains des civils, a dit Joseph Kabila, participe à la sécurité du pays. A ce jour, a-t-il annoncé, plus de 32.000 armes ont déjà été récoltées.

Situation inacceptable dans la magistrature

Et Joseph Kabila de s’écrier, « nous venons de loin, de très loin ». C’était l’occasion pour aborder le secteur de la Justice. Les efforts du gouvernement ont consisté à promouvoir l’indépendance de la justice à travers des réformes menées grâce au travail parlementaire. Citant quelques actions menées en vue d’assainir ce secteur, il a cité la mise à la retraite, la révocation des magistrats sans oublier le recrutement et l’affectation de nouveaux magistrats. Il s’agit, a dit le chef de l’Etat, de rapprocher le juge du justiciable. En dépit de ces efforts, Joseph Kabila constate que les résultats obtenus dans le domaine de la justice sont en deçà des attentes. Pour le Chef de l’Etat, cette situation est inacceptable. Car, a-t-il poursuivi, la justice est un droit, un préalable au bon climat des affaires. Et Joseph Kabila de faire comprendre que l’heure n’est pas à la moralisation mais aux résultats. Et, a continué le Chef de l’Etat, la magistrature ne doit pas se disqualifier. Il a recommandé au parlement d’accélérer le vote de la loi sur la prise à parti des magistrats. Si la place de délinquants et en prison, a dit le Chef de l’Etat, il y a lieu d’améliorer les conditions de détention. C’est pourquoi, à court terme, il faudra réhabiliter toutes les prisons qui existent et à long terme, construire de nouvelles prisons.

Reprise économique

Abordant le secteur économique, Joseph Kabila a fait remarquer que l’économie de ce pays est en pleine reprise. Donnant quelques indicateurs, il a souligné la croissance qui a atteint 6%. Le taux de change est à ce jour de 910 fc le dollar alors que les prévisions étaient de 950 fc. Les réserves en devises sont de l’ordre d’un milliard deux cents millions de dollars Us, soit huit semaines d’importations. C’est le niveau des réserves le plus élevé atteint par ce pays depuis 20 ans. Grâce à la discipline budgétaire, le pays a atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE et a vu allégée une grande partie de sa dette extérieure. La Rdc a également résolu un vieux litige avec les victimes de la zaïrianisation. Un montant de cinq millions de dollars a été disponibilisé à cette fin. L’entrée à l’Ohada, le code sur les marchés publics, la décentralisation financière, l’introduction de la TVA en 2012, sont autant d’efforts dans le sens de l’amélioration de la situation économique. La production minière est en hausse à tel point que le pays est en passe de retrouver sa place de premier producteur de cuivre et de cobalt. Il y a aussi une amélioration dans la production agricole. Le Chef de l’Etat a épinglé essentiellement la production du maïs au Katanga et au Kasaï. Ces efforts sont à poursuivre en vue d’aboutir à la loi de l’offre et de la demande en augmentant l’offre afin que les prix des produits alimentaires diminuent.

Infrastructures, priorité des priorités

Parlant des infrastructures, Joseph Kabila a fait savoir qu’il s’agit de la priorité des priorités. Car, a-t-il poursuivi, le développement repose sur la réhabilitation des infrastructures. Plusieurs routes sont en réhabilitation. Joseph Kabila a cité la nationale N°1 entre Muanda, Boma, Matadi, Kinshasa, Kikwit, Kananga, Mbuji-Mayi, Lubumbashi jusqu’à Kasumbalesa. Sur cette route, Joseph Kabila a signalé la construction des ouvrages comme le pont sur la rivière Mpozo et le pont sur la rivière Loange qui relie le Bandundu au Kasaï Occidental. C’est aussi le cas de la route Kisangani-Goma en passant par Bunia, Beni, Butembo, … Dans ce domaine, en plus des travaux sur la voirie aussi bien à Kinshasa que dans d’autres villes du pays, le Chef de l’Etat a annoncé la bonne nouvelle pour les provinces du Maniema, du Katanga, Kasaï et autres. Il s’agit du financement désormais disponible pour la réhabilitation de la voie ferrée de la SNCC.

Sur le chantier Santé, Joseph Kabila a fait une déclaration de guerre contre le paludisme et le Sida avant de citer des actions concrètes menées dans ce domaine. En ce qui concerne le secteur eau et électricité, le chef de l’Etat a reconnu que le bilan est mitigé. Une situation qu’il a jugée inacceptable. Il a dénoncé le délestage à Kinshasa et le manque d’eau potable. Des efforts fournis à ce sujet aboutiront bientôt. Il a cité la construction d’une deuxième ligne de transport de courant entre Inga et Kinshasa, construction du barrage de Kakobola, du barrage de Katende. Des efforts sont perceptibles notamment dans l’éclairage public à Kinshasa et dans d’autres villes.

Les autres chantiers

En matière d’eau potable, en plus du renforcement de la capacité de la Regideso à travers son usine de captage de Masina, le Chef de l’Etat a signalé le matériel de forage acquis par le gouvernement pour l’alimentation des milieux ruraux en eau potable. Dans ce domaine, Joseph Kabila a expliqué la grande dégradation par 40 ans d’inertie qui a fait qu’il y ait un grand retard à rattraper. Sur le chantier emploi, il y a eu des emplois à signaler notamment dans la fonction publique, dans le domaine minier, dans la magistrature et surtout dans le cadre des cinq chantiers.

En ce qui concerne le logement, Joseph Kabila a fait remarquer que les efforts fournis dans ce domaine n’ont pas permis de mettre des logements à la disposition de gagne-petits. Cela explique le projet des logements bon marché sur le terrain pépinière à Bandal. Le grand dossier de cette fin de la législature, c’est sans aucun doute l’organisation des élections. Le Chef de l’Etat a rassuré que le gouvernement financera ces élections à 60%. Parlant du calendrier électoral, Joseph Kabila a estimé qu’il doit tenir compte du cadre juridique et des contingences matérielles.

En résumé, le Chef de l’Etat fait remarquer que le développement de la Rdc est fonction de la maîtrise et du contrôle des ressources naturelles. C’est pourquoi, après la revisitation, il faut marquer un temps d’arrêt. Il ne faut plus distribuer des carrés miniers en répétant les erreurs du passé. Il faut réformer les entreprises, penser à la valeur ajoutée des produits miniers, le contrôle des frontières. En cette matière, a dit Joseph Kabila, si la Rdc n’a pas des revendications territoriales, elle n’entend pas céder un seul centimètre du territoire congolais à qui que ce soit. L’intégralité du discours du Chef de l’Etat dans nos prochaines éditions.

dimanche 12 décembre 2010

DRCコンゴの鉱山開発の実態 actualité de l'exploitation minière en RDC

RDCコンゴの鉱山開発の実態。
コンゴの鉱山開発をしている世界的巨大企業の影に200万人の手掘り労働者exploitants miniers artisanauxがいる。個人で露天や竪穴・横穴を掘って採掘しているのである。必ずしも不法採掘ではない。国から認められている手掘り鉱区もある。一種の失業対策でもある。
調査は欧州連合が行った。人口の15%にあたる1000万人が鉱業セクターにかかわってるコンゴである。そのうち200万人が手掘り労働者と算出した。この200万人のうち90万人が直接に採掘に携わり、110万人がその他の作業(選鉱、精製、ディーリング等)に従事していると考えられる。
カサイ州、キヴ州、カタンガ州における手掘り採掘は、国内ダイアモンド採掘の95%、8300トンの錫石cassiterite(世界の3%)、8000kgの金(国内採掘全量の65%)にあたる。またカタンガ州の銅・コバルト輸出の80%を担っているというから無視できない数値である。
RDCコンゴには世界のコバルトの50%、ダイヤモンドの30%、銅の10%が埋蔵されているといわれる。しかし、投資環境が劣悪で、海外の大企業が参入し難い。国連(UNDP)のランクで182カ国中176位、世銀のランクでは183カ国中182位という不名誉な評価をされている。原因は各行政段階でみられる腐敗corruptionなどもあるが、鉱山法の不徹底、即ち鉱山開発の制度化、透明化が遅れているからである。勿論RDCコンゴ東部のタンガニーカ湖北部地方(キヴ州、オリエンタル州の一部)における外国軍や反政府軍と政府軍の戦闘も影響している。
これらの困難の解決の道は?
記事では、関係各省、団体、企業が参集して話し合おう必要があるというが、要は2002年の鉱山法の遵守、正確な実施に尽きるのではないか。投資環境を整えるための、役人の腐敗防止は一朝一夕にできるものではない。投資側が、いかに役人の不当な要求を避けるか工夫していくことも大切である。
(画像は子供たちが泥水に浸かって働いている姿。下の仏文記事では大きく扱われていないが、手掘り労働者の数が200万とは極めて少ないと思われる。廃坑であったが、子供たちしか入れない竪穴・横穴が沢山ある鉱山も見たことがあるし、手掘り労働者問題の根は深い)。

Mines-RD Congo: Renforcement des capacités des extracteurs de mines
L'Union européenne identifie 2 millions d'exploitants miniers artisanaux au pays –

L'Union européenne vient d'établir, au terme d'une étude menée en RDC, un répertoire d'exploitants miniers artisanaux sur l'ensemble du territoire nationale. Une banque de données dont le ministère des Mines devait se servir pour un meilleur encadrement de la petite mine (small scale mining).

L'Union européenne a identifié 2 millions d'exploitants miniers artisanaux, 900.000 creuseurs dont 600.000 en règle et 10 millions d'individus (soit 15% de la population totale dépendante de l'activité minière) en République démocratique du Congo.

« L'exploitation artisanale dans les provinces du Kasaï, du Kivu et du Katanga est de 92% de la production officiellement enregistrée des diamants, 8.300 tonnes de cassitérite (soit 3% de la production mondiale) 8.000 kg d'or (soit 65% de la production totale de la RDC) et 80% du cuivre et du cobalt officiellement exporté du Katanga », renseigne le projet Proeinvest Caz (un programme de partenariat UE-ACP) qu'elle a financé.

« Jusqu'à 80 à 90% de la production minière de certains minéraux proviennent de l'exploitation artisanale », précise cette étude qui porte sur le « renforcement des capacités des organisations intermédiaires des extracteurs et des exploitants du secteur minier en RDC » et dont la restitution a été faite mercredi à l'hôtel Memling de Kinshasa aux opérateurs congolais, rwandais et zambiens, sous la direction du représentant de la Commission européenne en RDC, M. Willems.

« L'objectif global du projet est de permettre la rationalisation et une meilleure organisation du rôle du secteur privé dans la mise en valeur des richesses minières. L'objectif particulier est l'incitation au groupement des opérateurs du secteur et le renforcement de capacité des organisations intermédiaires des extracteurs et des exploitants du secteur minier », a expliqué le professeur Norbert Ferron, chef de mission.

FREINS AU DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR MINIER

Le sous-sol de la RDC regorge respectivement de 50%, 30% et 10% des ressources mondiales de cobalt, de diamant et de cuivre.

Quatre types d'opérateurs peuvent être identifiés dans le secteur minier congolais, parmi lesquelles les entreprises publiques, les entreprises en partenariat public/privé, les entreprises privées et les coopératives.

Mais, relève l'étude, « la production minière n'a cessé de décroître et les grandes sociétés de disparaître conduisant au constat suivant pour la RDC : en matière d'indicateur de développement humain (PNUD), un classement égal à 176 sur 182 pays ; en matière de climat des affaires, Doing Business (Banque mondiale), un classement égal à 182 sur 183 pays ».

Neuf « freins au développement du secteur » ont été identifiés. Il s'agit de l'occupation illicite par les creuseurs des terrains laissés à l'abandon par les entreprises publiques, l'expropriation des terres des paysans au profit de nouvelles concessions minières, la disparité des statuts des exploitants creuseurs, coopératives, petites mines, sociétés internationales), les conflits entre les différents types d'exploitation (artisanal, industriel).

Il y a également la non vulgarisation et l'interprétation locale des textes du Code minier, la fraude et la corruption généralisée dans tout le secteur, le climat insécuritaire de certaines zones minières, la « revisitation » des contrats de concession signés avec les multinationale et l'inorganisation des opérateurs miniers.

En outre, certaines « contradictions » nuisent à l'organisation du secteur, notamment le problème d'identification de véritables structures associatives et l'absence de statuts juridiques formels pour les associations minières qui ne leur donne aucune personnalité juridique pour ester en justice et, en particulier, pour user de droit de préemption dans les zones d'exploitation artisanale en cas de contestation.

« En 2008-2009, le ministre des Mines a institué par Arrêté en zones d'exploitation artisanale 71 sites miniers dans 7 provinces à fort potentiel. La durée d'une ZEA est, contrairement à la Zambie où sa durée est de 25 ans, illimitée à condition que les gîtes de substances minérales qui se trouvent à l'intérieur d'une ZEA correspondent toujours bien aux caractéristiques décrites à l'article 109 du Code minier », a indiqué le professeur Norbert Ferron.

PISTES DE SOLUTIONS

L'étude de l'Union européenne préconise l'instauration d'un « environnement légal, réglementaire, politique et institutionnel incitatif à l'émergence d'un secteur structuré et au dialogue public-privé », à travers la réalisation de 29 activités.

Outre la promulgation d'un texte réglementaire ou à défaut d'une charte de partenariat ministère des Mines/secteur privé, elle propose l'organisation d'une « conférence nationale » (regroupant toutes les associations, coopératives, sociétés et tous les groupements du secteur) ainsi que l'élaboration des statuts ou l'adaptation des anciens statuts de la Fédération des explorateurs et extracteurs.

« La FEE, créée le 30 avril 2005 à Kinshasa au terme de nombreuses démarches menées en 2004, rassemble les entreprises opérant au Congo dans le domaine extractif et sera l'interface entre ce secteur et les pouvoirs publics. Elle est pleinement indépendante et autonome », a expliqué à l'assistance son président, Samy Badibanga.

« Elle assume la défense des intérêts de ses membres, contribue à régler les litiges pouvant naître entre ses membres par l'intermédiaire notamment de son centre d'arbitrage, coopère à l'élaboration et à la mise en œuvre du programme de développement économique et social du pays, œuvre en faveur de la bonne gouvernance, de bonnes pratiques d'hygiène, de l'accès au financement, la formation technique sur les outils de travail adaptés aux creuseurs, du management et du lobbying sans confrontation brutale. Elle lutte contre la corruption l'utilisation des enfants dans les mines », a-t-il souligné.

Angelo Mobateli

jeudi 9 décembre 2010

死刑廃止法案 abolition de la peine de mort

2005年に国民投票で成立したRDCコンゴ憲法では死刑が廃止されているはずである。12月15日まで開かれている国会に死刑廃止法案が提出され否決されている。憲法学者ケルゼンの古典的憲法理論では、最高法規が憲法である。しかし、この国では憲法は理想を語っただけなのだろうか。目標にすぎないのだろうか。現在11州に分かれているRDCも本来憲法上は26州に分割される予定であった。違憲立法審査も機能していないようだ。

RD Congo: L'Assemblée nationale maintient la peine de mort
Afrique centrale - RD Congo .Justice-RD Congo - L'Assemblée nationale de la RD Congo (RDC) a rejeté jeudi une proposition de la loi sur l'abolition de la peine de mort, annonce un communiqué publié vendredi à Kinshasa. L'Assemblé s'était réunie en séance plénière présidée par le président de l'institution, Evariste Boshab.

Certains Congolais préconisent l'organisation d'un référendum sur l'abolition de la peine de mort.

Kinshasa - Pana 27/11/2010

RDCコンゴの対外債務 dette extérieure de la RDC

RDCコンゴの対外借款総額が29億ドルに減った。借金の棒引きを世銀、IMF、債務国から棒引きしてもらって、130億ドルあった借金が11月末現在29億ドルまで軽減したというのである。目出度いことに違いない。これで教育、医療等の改善に本格的に取り組めるといっているが、本当にそうして欲しいものである。
借金棒引きというのは、どこかがその借金を負担しているということである。特に、日本は世銀やIMFへの拠出額が大きい。日本の貢献をコンゴは忘れないでもらいたい。

RDC : le stock total de la dette extérieure évaluée à 2,931 M USD

Le stock de la dette extérieure publique de la République démocratique du Congo (RDC) est désormais évalué à 2,931 milliards USD après sa réduction à la suite de l’atteinte par le pays du point d’achèvement de l’Initiative Pays pauvres très endettés (I-PPTE), ainsi que par la confirmation du Club de Paris d’annuler 7,3 milliards USD.

Le directeur du cabinet adjoint du Premier ministre congolais chargé du suivi et de l’évaluation des programmes, Jean-Claude Machega, qui l’a indiqué vendredi lors d’un point de presse, a fait savoir que le satisfecit des bailleurs matérialisé par la réduction et l’annulation de la dette est la conséquence des politiques économiques et financières initiées par le Chef de l’Etat qui s’est fixé comme objectif pendant son mandat de stabiliser le cadrage macroéconomique, de réunifier le pays et d’y restaurer la paix.

Pour atteindre cet objectif, a-t-il souligné, le Premier ministre congolais a mis en place une politique basée sur la mise en oeuvre des réformes, l’investissement en capital humain, l’amélioration du climat des affaires et la signature des contrats avec des partenaires dont les Chinois, pour relancer le secteur des infrastructures.

Il a par ailleurs révélé que les ressources budgétaires dégagées à la suite de l’effacement de la dette serviront à capitaliser le secteur du social, en priorité l’éducation et la santé sans oublier les besoins sociaux de base.

Il a rassuré que la RDC, débarrassée désormais du lourd fardeau de la dette peut penser à booster son économie en s’appuyant sur la politique de la maximisation des recettes soutendues par le civisme fiscal avant d’évoquer les précautions à prendre par le gouvernement pour éviter de tomber dans le cycle "infernal" de la dette dans lequel le pays a été plongé pendant plusieurs décennies.

Le stock de 2,931 milliards de la dette, 76% sont mis sur le dos des institutions multinationales (36% Banque mondiale, 20% BAD, 20% FMI). Le solde, à savoir 24% pour le compte des autres partenaires notamment le Club de Paris, 3% (151 millions USD) et la Chine 10% (539 millions USD).

La dette publique de la RDC était au total de 13 milliards USD.(Xinhua)

mercredi 8 décembre 2010

国連気候変動枠組み条約第16回締約国会議(COP16)

メキシコのカンクンで国連気候変動枠組み条約第16回締約国会議(COP16)が開催されいているが、RDCコンゴも参加している。去年のコペンハーゲン以来の大会合である。CO2を大量発生させている先進国が、削減目標に達しない分を、森林があってCO2を消化している国に金を払って相殺するという仕組みが上手く機能していないようだ。RDCコンゴは請求書をつきつけるという。これでコンゴの森林伐採が避けられるというのだが、真意はどこにあるのだろう。誰がコンゴに払い、コンゴの何処が受け取り、どう金を使うのかはっきり見えてこない。金の監視がどうなされるのか。誰かのポケットに入ってしまうなら馬鹿な話である。コンゴの国土の75%が森林。世界第4位の広大な森林なのだそうだ。ただ、それだけで「お金、ちょうだい」と手をだすのはいかがなものか。森林保存にどれほどRDCが努力をしてきたのか、これからどう保存していくのか、具体的なプラン提示なしでは、タナボタにすぎない。 COP16は先進国と新興国、低開発国(途上国ともいうが、言葉の綾だ)、みんなが勝手なことを云っているようだ。百家争鳴。
CO2排出が、地球温暖化の原因というのが常識化してしまったが、これを反省する国も人も少ない。RDCコンゴが提出するという「請求書」もまともに扱われないで会議は終わるだろう。
以下はコンゴの希望である。
Climat: la RDC va présenter sa facture à Cancun

Cancun accueille, du 29 novembre au 10 décembre, la première grande réunion sur le changement climatique après le sommet de Copenhague 2009, considéré comme un échec. La RDC figure parmi les 193 nations qui vont fixer une nouvelle feuille de route à l’expiration, en 2012, du protocole de Kyoto. L’enjeu : réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Avec ses 145 millions d’hectares de forêt (75 % de son territoire), la RDC est un poumon essentiel pour combattre le réchauffement climatique. Et elle entend le faire valoir à Cancun.

« La RDC doit demander à la communauté internationale de compenser à ses écosystèmes, car ses forêts stockent plus de 8% de carbone mondial, ce qui en fait le quatrième plus grand réservoir de carbone forestier du monde», a déclaré José Endundo, le ministre congolais de l’Environnement dans un entretien à Radio Okapi.

Le Brésil, autre poumon mondial, perd 100 millions d’hectares de forêt par an et gagne en contrepartie plus de 12 milliards de dollars de compensation. Ce qui fait dire au ministre Endundo que la RDC est en retard. José Endundo estime la déforestation du bassin forestier du Congo à 4 millions d’hectares, et regrette que la communauté internationale ne prévoie presque rien, en terme de compensation.

Les enjeux du changement climatique étant majeurs, la RDC veut capitaliser l’événement de Cancun pour tirer des bénéfices. Déjà, un groupe d’experts congolais va quitter Kinshasa pour Cancun, Mexique, ce lundi 29 novembre.

ルブンバシ-ルサカ(ザンビア)空路開設 nouveau pont aérien entre Lubumbashi-Lusaka (Zambie)

丁度先々週ルサカにいたとき(11月21日)、ホテルの部屋に配られた新聞のトップページ広告に『Lubumbashi now welcomes you』とあった。僕は車でルサカに来たのだが、ルサカ-ルブンバシの空路がZambezi航空によって開設された。週3便と回数は少ないが、そのうちもっと増えるだろう。ルブンバシがまた直接海外と結ばれたのである。ルブンバシは既にこれまで既にナイロビ(ケニア)、ヨハネスブルグ(南ア)、ハラレ(ジンバブウェ)、アジスアベバ(エチオピア)、ブラッセル(ベルギー)、ンドラ(ザンビア)等と直行便がある。
Une compagnie aérienne zambienne lance des vols vers Lubumbashi
Une compagnie aérienne zambienne a lancé vendredi des vols aériens vers la République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre de ses efforts pour consolider ses opérations dans la région d'Afrique australe, a rapporté lundi le journal local Zambia Daily Mail.

La compagnie Zambezi Airlines a annoncé qu'elle assurerait trois vols par semaine vers la ville congolaise de Lubumbashi, dans le sud de la RDC.

Wilfred Amstelveen, responsable opérationnel de la compagnie, a affirmé que le nouveau service a été ouvert sous la pression des clients qui réclamaient l'ouverture de liaisons vers le marché congolais, maintenant considéré comme l'un des plus importants à l'échelle régionale.

L'ouverture de la nouvelle ligne aérienne correspond également au souhait de Zambezi Airlines de consolider ses opérations dans la région, selon lui.

Lubumbashi sera desservi trois fois par semaine, les dimanche, lundi et vendredi, et la fréquence des liaisons devrait par la suite être augmentée à quatre vols par semaine. Zambezi Airlines assure actuellement des vols vers Johannesburg (Afrique du Sud), Harare (Zimbabwe) et Dar es-Salaam (Tanzanie), selon le Zambia Daily Mail

mercredi 10 novembre 2010

世銀による国鉄整備 PTM-Programme de Transport Multimodal

国鉄(SNCC)の整備計画について、とくに世銀によるPTMについてレポートを予定していたところ、丁度いい記事がCRI(中国国際放送)に掲載された。
PTMはインド洋(ダル・エス・サラム、タンザニア)から大西洋(アンゴラ)に至る鉄道整備計画である。ザンビア、コンゴ(RDC)を当然ながら通る。RDC部分について世銀とは既に7月にSNCC/世銀間で合意ができていたが、このほど、今回開会中のRDC国会での審議を終えたということである。
RDC国鉄の整備の資金6億1700万米ドルのソースは、1)RDC政府に対する中国の借款、2)RDCの国家予算、3)世銀の援助(借款ではなく返済義務がない)になるが、2)はあてにならない。整備は残り僅かだが、今年から始まり、2015年に終了する予定である。しかし、2011年1月15日を目標にまだクリアしなければならないプロセスがあるようだ。とりわけ、SNCCの合理化(退職金問題)は避けて通れない。
ともかく、国鉄整備計画は世銀の主導でコンゴ政府の介入を抑制して行われるとある。そうしないと、投入される資金がどこに消えてしまうかわからないからである。

RDC : des parlementaires échangent avec une mission de supervision de la BM sur le redressement de la SNCC
2010-11-08 19:53:25 xinhua
Pour consacrer le redressement des activités de la Société nationale des chemins de fer (SNCC), le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), en collaboration avec la Banque mondiale (BM), entend mettre en oeuvre le Programme de Transport Multimodal (PTM) durant la période 2010-2015, a déclaré dimanche le parlemantaire congolais Venant Tshipasa.
Selon lui, Il va s'agir d'un redressement salutaire après plus de dix ans d'absence d'investissements. "Ainsi, le montant total à mobiliser pour ce faire est de 617 millions de dollars américains provenant de trois sources différentes (le gouvernement sur prêt chinois, le gouvernement sur budget national et la Banque mondiale). Les tenants et les aboutissants du PTM ont été dernièrement au centre d'un échange fructueux à Kinshasa, entre des parlementaires congolais et une équipe de supervision de la Banque mondiale, conduite par Pierre A Pozzo Di Borgo", a-t-il fait savoir.
Selon les explications fournies par le chef de la mission de la Banque mondiale, les entreprises publiques de transport de la RDC sont toutes opérationnelles, sauf la SNCC qui a besoin d'une injection massive des capitaux. L'allocation des ressources à cette dernière permet de fournir l'appui nécessaire à trois volets complémentaires : volet social 149 millions USD, volet fonctionnement et divers 144 millions USD et volet investissements 324 millions USD. La signature de l'accord de don entre la RDC et la Banque mondiale a eu lieu à Kinshasa le 14 juillet 2010.
A ce jour, il reste encore 5 conditions à remplir pour l'entrée en vigueur du PTM dont la date limite est le 15 janvier 2011. Dans ces conditions, il y a la ratification du plan de retraite de la SNCC par le gouvernement, la signature d'un accord subsidiaire entre le gouvernement et la SNCC ; la modification de l'arrêté instituant la Cellule d'exécution du projet de transport multimodal (CEPTM), l'adoption du manuel de procédures pour la CEPTM, la modification du contrat des stabilisation de la SNCC, etc.
LA MISSION DE LA BM AU KATANGA
De la prestation de Pierre A Pozzo, il ressort que la mission de supervision de la BM revient du Katanga et du Maniema. Outre l'inspection de la voie ferrée et des équipements, la mission a pris langue avec la population, les opérateurs économiques, les travailleurs de la SNCC.
Il est acquis le principe de distribuer les investissements attendus de façon stratégique en touchant d'abord le "cœur" du trafic ferroviaire. A partir de là, il y aura une impulsion et un effet d'entraînement sur le reste du trafic. Cela va permettre d'agir sur la dégradation continue des sections du réseau qui sont à la fois les plus utilisées et celles en plus mauvais état.
Dans le volet investissements (324 million USD), il est question d'investir dans le renouvellement des infrastructures et matériels roulants.
Le soutien de la BM couvre le financement des travaux de réhabilitation et l'acquisition des pièces de rechange pour la maintenance et la réhabilitation des infrastructures et du matériel roulant. Sur prêt chinois, le gouvernement finance l'acquisition d'équipements des voies et du matériel roulant neufs. Ces investissements sont appelés à bénéficier au plus grand nombre possible d'acteurs. Grâce à ces investissements, il sera développé le trafic du secteur minier et le service public dans et entre les provinces.
PAS DE GESTION PUBLIQUE PENDANT 5 ANS
En ce qui concerne les mines, le PTM vise le quadruplement des tonnages de cuivre à l'exportation par rail et l'abaissement des coûts et des délais technique de transport. Pour l'agriculture, le projet poursuit l'amélioration de l'accès aux marchés national et régionaux et la diversification de la production.
Du côté de la population, il est attendu une amélioration de la fiabilité de la circulation des personnes et de leurs biens. Cela est essentiel pour le bon fonctionnement de l'économie des régions concernées. Cette réalité est indéniable pour les produits agricoles. En cas de défaillance prolongée du service de la SNCC, l'on constate localement des flambées des prix des denrées de première nécessité qui affectent les couches les plus démunies.
Selon l'argumentation de la BM, la connexion Durban-Dar Es Salaam est essentielle au trafic minier et à la viabilité financière de la SNCC, car la demande potentielle permet d'espérer un fort accroissement du trafic minier. Par ailleurs, le transit par rail des substances nécessaires à la transformation du minerai et de produits dangereux, est un important facteur de sécurité publique. D'où la nécessité de mettre en place le PTM.
A en croire le chef de mission de la BM, la majeure partie du soutien financier attendu de l'Etat doit intervenir avant juin 2011. Ayant une approche pragmatique, la BM a envisagé tous les cas de figure pour faire avancer ce projet. Ainsi, tout en ayant un plan A, elle dispose aussi d'un plan B, voire d'un plan C, a fait savoir Pierre A Pozzo.
D'autant plus qu'à ce niveau, bien des députés et sénateurs ont émis des réserves et des doutes sur la libération à temps des apports financiers attendue du gouvernement au risque de compromettre l'exécution du Programme.
Il faut souligner que le chef de la mission de la BM a été clair : "durant les cinq années du projet la SNCC ne peut pas être gérée par des mandataires publics. Un accord à ce sujet a été obtenu auprès du gouvernement. Et cela pour des raisons dont l'évidence ne fait l'ombre d'aucun doute".
Et d'ajouter que l'opérateur privé en charge de la gestion aujourd'hui à la SNCC donne une crédibilité de pouvoir dialoguer avec des bailleurs de fonds et des banques. L'expertise étrangère actuellement en place à la tête de la Régie des voies aériennes (RVA) et de la SNCC a permis de stabiliser les activités et de rétablir la confiance qui faisait défaut.
Pierre A Pozzo a renchéri que le PTM apporte un soutien aux activités prioritaires des acteurs nationaux du secteur de transport. Pour la mise en œuvre du projet, il est créé une cellule d'exécution basée à Kinshasa, mais la passation des marchés pour la SNCC se fera à Lubumbashi.

mercredi 3 novembre 2010

DRC借金帳消し来年に延期 annulation des dettes de la RDC reportée

9月のキンシャサ・クラブに続いて10月のパリ・クラブで話し合いが行われずはずだったコンゴRDCの借金帳消しは2011年に持ち越しとなった。
コンゴのムジト首相の、つまりその内閣の経済運営に債権国数ヶ国からクレームがついたためという。DRC側から話し合いに延期を申し込んだようだ。しかし、来年の何時なのか不明だし、その間の金利はどうするのだろう。どうせ棒引きしてくれるのだからという甘えではないのか。債権国側も延期に同意したのだから、僕が心配することではないかもしれないが。それにしても、依然としてDRCは借金をしまくっている。中国から、IMFから、世銀から、その他のくにから。果たして借金を返す気があるのだろうか。よくアフリカの国々は、DRCを含めて先進国に対してパートナーシップを口にする。乞食ではないというが、ODAを期待していては将来がない。謝金をするなというのではない。借金の使い道に問題があるのだ。地下資源の切り売りではなく、外国企業の積極的投資を呼び込み、失業をなくしていかなければならない。
IMFと世銀とは、今年7月90%帳消しで合意されている。

L'annulation de la dette du Congo reportée à 2011

Le club de Paris ne devrait pas accorder en 2010 à la République démocratique du Congo (RDC) la remise de la dette que Kinshasa escomptait, car plusieurs pays créanciers se posent des questions sur la gouvernance économique du gouvernement du Premier ministre Adolphe Muzito, a indiqué mardi le ministre belge de la Coopération au développement, Charles Michel. Cette remise de dette sera réévaluée en 2011, a-t-il affirmé.

Accord
La RDC a atteint en juillet le point d'achèvement de l'initiative Pays pauvre très endetté (PPTE) en vertu duquel le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont annoncé un accord pour réduire sa dette de 90%, soit 12,3 milliards de dollars.

Remise de dette reportée
Les pays créanciers de la RDC, réunis au sein du Club de Paris, étaient invités à faire de même pour leur dette bilatérale. Mais la remise de dette ne se fera probablement pas en 2010, a affirmé M. Michel, expliquant que certains pays créanciers avaient des questions sur la gouvernance économique et sur le climat des affaires en RDC, notamment à la lumière de certains contrats miniers conclus par le gouvernement de Kinshasa notamment avec la Chine. Certains créanciers s'interrogent aussi sur la manière dont le point d'achèvement PPTE a été atteint.

2,9 milliards
Face à ces questions, la RDC a demandé un report de la réunion prévue en octobre, a ajouté le ministre. Le solde de la dette due aux créanciers du Club de Paris était estimé à 2,931 milliards dollars, selon les derniers chiffres du gouvernement congolais. Pour la Belgique, cette non remise de dette, d'un montant de 220 millions d'euros, aura pour conséquence qu'elle n'atteindra pas les 0,7% du Produit national brut (PNB) affectés à l'Aide publique au développement, a précisé le ministre.

Les remises de dettes sont considérées, sous conditions, comme faisant partie de l'aide publique au développement (APD) par le Comité d'aide au développement (CAD) de l'Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE). Les quinze pays à la fois membres de l'Union européenne et du CAD s'étaient engagés à porter leur APD à 0,51% de leur produit national brut (PNB) en 2010. Il s'agit d'une étape en vue d'atteindre l'objectif d'une APD représentant 0,7% du PIB.

Les pays qui respectent déjà cette promesse sont la Suède (1,03%), le Luxembourg (1%), le Danemark (0,83%), les Pays-Bas (0,8%) et la Belgique (0,7%) - où ce chiffre figure dans une loi, mais qui ne l'atteindra donc vraisemblablement pas en 2010. "Pour tout le reste, nos engagements sont honorés", a assuré M. Michel. (belga)
19/10/10 19h42

DRC

L'annulation de la dette du Congo reportée à 2011

Le club de Paris ne devrait pas accorder en 2010 à la République démocratique du Congo (RDC) la remise de la dette que Kinshasa escomptait, car plusieurs pays créanciers se posent des questions sur la gouvernance économique du gouvernement du Premier ministre Adolphe Muzito, a indiqué mardi le ministre belge de la Coopération au développement, Charles Michel. Cette remise de dette sera réévaluée en 2011, a-t-il affirmé.

Accord
La RDC a atteint en juillet le point d'achèvement de l'initiative Pays pauvre très endetté (PPTE) en vertu duquel le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont annoncé un accord pour réduire sa dette de 90%, soit 12,3 milliards de dollars.

Remise de dette reportée
Les pays créanciers de la RDC, réunis au sein du Club de Paris, étaient invités à faire de même pour leur dette bilatérale. Mais la remise de dette ne se fera probablement pas en 2010, a affirmé M. Michel, expliquant que certains pays créanciers avaient des questions sur la gouvernance économique et sur le climat des affaires en RDC, notamment à la lumière de certains contrats miniers conclus par le gouvernement de Kinshasa notamment avec la Chine. Certains créanciers s'interrogent aussi sur la manière dont le point d'achèvement PPTE a été atteint.

2,9 milliards
Face à ces questions, la RDC a demandé un report de la réunion prévue en octobre, a ajouté le ministre. Le solde de la dette due aux créanciers du Club de Paris était estimé à 2,931 milliards dollars, selon les derniers chiffres du gouvernement congolais. Pour la Belgique, cette non remise de dette, d'un montant de 220 millions d'euros, aura pour conséquence qu'elle n'atteindra pas les 0,7% du Produit national brut (PNB) affectés à l'Aide publique au développement, a précisé le ministre.

Les remises de dettes sont considérées, sous conditions, comme faisant partie de l'aide publique au développement (APD) par le Comité d'aide au développement (CAD) de l'Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE). Les quinze pays à la fois membres de l'Union européenne et du CAD s'étaient engagés à porter leur APD à 0,51% de leur produit national brut (PNB) en 2010. Il s'agit d'une étape en vue d'atteindre l'objectif d'une APD représentant 0,7% du PIB.

Les pays qui respectent déjà cette promesse sont la Suède (1,03%), le Luxembourg (1%), le Danemark (0,83%), les Pays-Bas (0,8%) et la Belgique (0,7%) - où ce chiffre figure dans une loi, mais qui ne l'atteindra donc vraisemblablement pas en 2010. "Pour tout le reste, nos engagements sont honorés", a assuré M. Michel. (belga)
19/10/10 19h42

DRC

L'annulation de la dette du Congo reportée à 2011

Le club de Paris ne devrait pas accorder en 2010 à la République démocratique du Congo (RDC) la remise de la dette que Kinshasa escomptait, car plusieurs pays créanciers se posent des questions sur la gouvernance économique du gouvernement du Premier ministre Adolphe Muzito, a indiqué mardi le ministre belge de la Coopération au développement, Charles Michel. Cette remise de dette sera réévaluée en 2011, a-t-il affirmé.

Accord
La RDC a atteint en juillet le point d'achèvement de l'initiative Pays pauvre très endetté (PPTE) en vertu duquel le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont annoncé un accord pour réduire sa dette de 90%, soit 12,3 milliards de dollars.

Remise de dette reportée
Les pays créanciers de la RDC, réunis au sein du Club de Paris, étaient invités à faire de même pour leur dette bilatérale. Mais la remise de dette ne se fera probablement pas en 2010, a affirmé M. Michel, expliquant que certains pays créanciers avaient des questions sur la gouvernance économique et sur le climat des affaires en RDC, notamment à la lumière de certains contrats miniers conclus par le gouvernement de Kinshasa notamment avec la Chine. Certains créanciers s'interrogent aussi sur la manière dont le point d'achèvement PPTE a été atteint.

2,9 milliards
Face à ces questions, la RDC a demandé un report de la réunion prévue en octobre, a ajouté le ministre. Le solde de la dette due aux créanciers du Club de Paris était estimé à 2,931 milliards dollars, selon les derniers chiffres du gouvernement congolais. Pour la Belgique, cette non remise de dette, d'un montant de 220 millions d'euros, aura pour conséquence qu'elle n'atteindra pas les 0,7% du Produit national brut (PNB) affectés à l'Aide publique au développement, a précisé le ministre.

Les remises de dettes sont considérées, sous conditions, comme faisant partie de l'aide publique au développement (APD) par le Comité d'aide au développement (CAD) de l'Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE). Les quinze pays à la fois membres de l'Union européenne et du CAD s'étaient engagés à porter leur APD à 0,51% de leur produit national brut (PNB) en 2010. Il s'agit d'une étape en vue d'atteindre l'objectif d'une APD représentant 0,7% du PIB.

Les pays qui respectent déjà cette promesse sont la Suède (1,03%), le Luxembourg (1%), le Danemark (0,83%), les Pays-Bas (0,8%) et la Belgique (0,7%) - où ce chiffre figure dans une loi, mais qui ne l'atteindra donc vraisemblablement pas en 2010. "Pour tout le reste, nos engagements sont honorés", a assuré M. Michel. (belga)
19/10/10 19h42

lundi 1 novembre 2010

RDC政府とTFMのネゴ négociation RDC-TFM

テンケ・フングルーメ(TFM)とRDCコンゴ政府のネゴは痛みわけとなったようである。TFMはRDC最大の外資鉱山会社といえよう。政府側がネゴを申し入れ、結局政府が要求している3億700万ドルのうち既に8700万ドルが国庫に入ったという。
ここで用いられている不思議な用語、revisitationとは一体どういう意味なのか良くわからない。契約の見直しrevisionとかavenantではない。どうも政府側の権利として既に発行した契約の再解釈をするかに見える。単なる契約履行の経過チェックではないことから、こんなrevisitationなどというフランス語ではない言葉を弄しているのではないか。
増資にせよ、GecaminesのTFMに対する役割の変更にせよ、本来なら契約の根本的変更である。また新たな税金とも思えるpas de porteの意味もわからない。通常不動産賃貸で使用される用語だし、どこにその根拠があるのか。TFM側は、これらコンゴ政府の要求を呑んでいるが、その裏は何なのか不透明なネゴである。
最後のパラグラフでこうしたrevisitation(再訪問)を受けた契約で、かなりの数の契約が破棄されているとある。RDCコンゴでexploration/exploitationをする場合、大抵の鉱区が既に国営企業に握られているから、彼らとJVなりconvention(協約)を結ばねばならない。鉱山法は2002年にEUや国際社会の圧力で成立施行されているが、その法律に則って契約をしても、revisitationとやらで追徴課税等追加負担を迫られるのは不合理であろう。しかし、TFMの例をみると、政府とのネゴで合意したのは、採算が十分に合うと計算されたからで、これまで相当に甘い汁を吸っていたともいえる。
本当のところは、下記の記事からはどうも計りかねる。

Fin des négociations, Rdc-Tfm : Ni vainqueur ni vaincu
Publié par Joachim Diana G., Groupe L'Avenir le 22 octobre 2010 dans la catégorie RDC | 0 Commentaire
Le gouvernement congolais a atteint ses objectifs dans la revisitation des contrats miniers. *Au plan financier, il y a rentrée d’argent dans les caisses de l’Etat, soit près 87 millions de dollars us recouvrés sur les 307 millions dus à l’Etat congolais au titre de « pas de porte ». *Le gouvernement a eu gain de cause sur les 12 points de divergences avec Tfm qui, de sa part, se réjouit de l’oreille attentive du gouvernement congolais.

A l’issue de la longue et éprouvante « revisitation » du contrat qui les liait, le gouvernement congolais et l’entreprise minière « Tenke Fungurume Mining » ont tenu un point de presse conjoint au Grand Hôtel Kinshasa. Il était question au cours de cette rencontre avec la presse de rendre compte de la conclusion des négociations entre les deux parties. Le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, a rappelé qu’au cours du point de presse coanimé avec le ministre de la Justice, le gouvernement congolais rendait publiques les conclusions de la revisitation des contrats miniers décidée par le gouvernement à la demande du parlement. A cette occasion, il avait fait savoir que les négociations avec l’entreprise Tenke Fungurume Mining (Tfm) se poursuivaient. Le 15 octobre de cette année, les douze points en négociation ont trouvé un accord à la grande satisfaction de deux parties.

Les retombées de la revisitation

A quoi a servi cette revisitation des contrats miniers ? Pour Martin Kabwelulu, les avantages sont de plusieurs ordres. Cette opération a permis des rentrées d’argent dans la caisse de l’Etat en matière de « pas de porte ». Sur près de 307 millions de dollars Us, le gouvernement a déjà recouvré près de 87 millions Us. Pour le reste, le paiement se fera bientôt, a expliqué le ministre qui comprend les difficultés des entreprises à la suite de la crise financière. A la faveur de la revisitation, a-t-il ajouté, le gouvernement congolais a désormais droit aux royalties intégrées dans les contrats à conclure avec les partenaires. Il s’agit d’une quotité payée sur chaque tonne de minerais vendus. La revisitation des contrats miniers a également eu pour conséquence l’amélioration de la participation sociale des entreprises publiques.

Au plan technique, les partenaires ont pris l’engagement de déterminer des réserves qui déterminent le paiement des « pas de porte ». Les entreprises publiques congolaises participent à la vie quotidienne des partenariats. Ainsi par exemple, dans des entreprises de joint-venture, les postes de Dga, de Directeur adjoint d’exploitation,… peuvent revenir aux Congolais. Pour le ministre des Mines, cette participation permettra que le gouvernement soit informé régulièrement sur la vie de ces entreprises. Au plan social, chaque entreprise partenaire doit présenter au ministère des Mines un plan des actions sociales à mener en faveur du milieu d’implantation. Dans l’ensemble, a insisté le ministre des Mines, le gouvernement a atteint ses objectifs avec la revisitation des contrats miniers.

Le cas Tenke Fungurume Mining

Le ministre a tenu avant tout de rappeler le point d’achoppement entre le gouvernement et Tfm. Il y avait douze points de désaccord au total. Entre autres points, il était question que Tfm choisisse soit le régime de Convention, soit celui de code minier, accepter le paiement additif de 30 millions Usd, le paiement de la redevance à chaque 100t de cuivre découvertes au-delà des réserves déclarées, le paiement de 20 millions de dollars Us, prime de solde de session, l’augmentation du capital de 15 millions de dollars Us à 65 millions, l’augmentation des parts de la Gecamines dans la participation sociale. Et le ministre d’insister sur le fait que ce point était celui sur lequel la divergence était grande.

Heureusement que les parties s’y sont empoignées sans se faire du mal. Il faut ajouter à ces points, celui relatif à la participation de la Gecamines à Tfm en occupant le poste de Dga et de directeur d’exploitation adjoint, sans oublier le principe de consultance, le contrat de consultance sur diverses prestations. Martin Kabwelulu a insisté sur le fait que c’est une grande première. Car, depuis que la Gecamines existe, elle n’a jamais touché cette redevance. Enfin, il y a le paiement supplémentaire sur toute augmentation de capital.

Ni vainqueur ni vaincu

Sur cette négociation avec Tfm, la partie congolaise estime avoir atteint le but poursuivi. Dans ce dossier Tfm, on peut parler d’importantes rentrées d’argent. A titre d’exemple, quelque chose comme 36 millions Usd de « pas de porte », 5 millions de paiement additif, 16 millions pour augmentation des réserves,… Tfm doit, dans la deuxième phase de la construction de son usine augmenter ses réserves à 250.000 tonnes. Et Martin Kabwelulu de conclure qu’avec tous ces acquis de la revisitation des contrats miniers, on peut envisager un avenir meilleur avec Tfm. Pourquoi donc, ne pas aller dans le sens de la Bible et dire : « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement ».

Pour sa part, le responsable de Tfm a reconnu que ce que le ministre a dit est vrai. Il a tenu à remercier tous ceux qui étaient engagés dans cette négociation au cours de laquelle le gouvernement a fait montre d’une attitude d’écoute autant que l’avait fait Tfm. Il s’est réjoui de constater que tout s’est passé dans la grande transparence. Son entreprise, a-t-il renchéri, s’engage à poursuivre son partenariat avec la Rdc dans la même lancée. Il a estimé que les deux parties sont engagées dans un partenariat dont tout le monde va être fier car, on a tout l’avenir devant soi.

Toute la revisitation

Pour rappel, il y avait au total 57 contrats et six conventions à renégocier dont 25 ont été retenus et trois ont été résiliés pour le compte de la Gecamines. Pour Kisenge manganèse, un contrat retenu et un contrat résilié, pour Kilo-Moto, 5 contrats retenus, 4 résiliés, pour Sakima, 3 résiliés, 3 retenus, pour la Miba, 5 retenus, un résilié et pour la Sodimico, 2 retenus et quatre résiliés. Il ressort du jeu des questions réponses que, pour être maître de ses gisements, la Rdc doit pouvoir réunir des moyens pouvant lui permettre de déterminer des réserves afin de les proposer aux demandeurs. Le gouvernement pourra dans ce cas, fixer en conséquence les « pas de porte » à payer. Actuellement, ce sont les partenaires qui explorent et déterminent la hauteur des réserves, a regretté le ministre.

Joachim Diana G.

mercredi 20 octobre 2010

アルジェリア人ジャーナリストが見たルブンバシ Lubumbashi vue par un journaliste algérien

(以下は書きかけです。追って修正追加します)
アルジェリア人ジャーナリストが見たルブンバシの記事があった。しきりとコンゴの後進性を強調している。アルジェリア人に云われたくない。アルジェリアこそ対岸がヨーロッパなのに欧州との格差は犯罪的である。産油国で金があるけれど、その分配が公平に行われていない。山地、カビリー(中心はチジウズ)やコンスタンティーヌ(アルジェリア第3の都市)の冬は厳しく雪が降る。コンゴは東部でまだ反乱軍が武力闘争をしている。しかし、アルジェリアでは90年代から今もって急進イスラム勢力がテロ行為を繰返している。
アルジェリア人ジャーナリスト(特派員)は、ルブンバシで行われたサッカーの試合のために来た。アフリカ・リーグ・チャンピオンの準決勝戦が10月16日(土)に開催されたからだ。試合は0-0だった。しかしアウェイでルブンバシのチーム「TPマゼンベ」がアルジェリアの「JSカビリー」を3-1で下しているから、マゼンベが決勝進出を決めた。このマゼンベは1939年創設の伝統あるチームだ。去年のアフリカチャンピオンでもある。オーナーはカタンガ州の知事モイーズ。ビジネスマンである。富豪モイーズ兄弟については既述している。

Le pays tente d’effacer les affres des crises et des conflits
Lubumbashi, locomotive poussive du développement de la RDC
19-10-2010
notre envoyé spécial à Lubumbashi (RD Congo)
Abdelghani Aïchoun
このタイトルからして気に食わない。「紛争・危機の苦悩を消し去ろうとしている国、DRC発展の牽引車、だが青息吐息の牽引車ルブンバシ」というのである。なにが「青息吐息」だ!
La République démocratique du Congo (RDC), plus connue par le commun des Algériens sous le nom de «Zaïre», l’ancienne appellation, ou encore de Congo Kinshasa, histoire de faire la différence avec le Congo Brazzaville, son voisin, est l’un des pays les plus vastes du continent africain. L’éloignement de ce pays de la région nord-africaine fait qu’il est quasiment inconnu par bon nombre d’Algériens.
アルジェリア人はコンゴのことを殆ど知らないというが、それは彼らの目が同じ大陸にありながらサハラ以南の国々に向いていないというだけのことだ。つまり関心が薄い。あるいは関心がない。アルジェリアはヨーロッパ特にフランスの動向を常に気にしている。カタンガの人々は、かつての独立カタンガの盟主チョンベがアルジェリアで幽閉されて亡くなったことを忘れはしない。
La RDC est pratiquement à deux heures de vol de l’Afrique du Sud. Si certains entendent quand même parler de sa capitale Kinshasa, il en est tout autrement de Lubumbashi, considérée pourtant comme l’une des plus grandes villes du Congo. C’est grâce au match de football des demi-finales de la Ligue africaine des champions, ayant opposé la JS Kabylie au TP Mazembe, le club phare de cette «commune», que Lubumbashi est désormais connue des Algériens. La ville est située dans le sud du pays –à près de 1 500 kilomètres de la capitale– dans la province de Katanga, l’une des onze provinces du Congo Kinshasa, dont le gouverneur n’est autre que Moïse Katumbi, le président du TP Mazembe. Une province connue pour ses exploitations minières. D’ailleurs, Lubumbashi est également appelée par certains «capitale du cuivre», en référence aux gisements de ce matériau dans son sous-sol.
この辺のルブンバシ紹介は正しい。しかしアルジェリアのJSカビリー・チームとフットボールの試合があるからルブンバシがはじめてアルジェリア人に知られるとは情けない。相手チーム、ルブンバシのマゼンベは去年の覇者なのである。しかも、10月初めの試合で既にアルジェリアはマゼンベに大差で負けているのである。(続く)
Un sous-sol riche
Si la ville de Lubumbashi est située dans une province riche, néanmoins, la pauvreté et les multitudes de crises qu’a vécues le pays laissent des traces visibles à plus d’un titre. La présence de campements des Nations unies et de ceux de la Croix-Rouge internationale, pour ne citer que ceux-là, en est la preuve évidente. Le mercredi 29 septembre dernier, il y avait un avion d’Europe Aide sur l’une des pistes du modeste aéroport de Lubumbashi. Un avion utilisé par les pays européens pour l’acheminement de diverses aides aux pays démunis ou ayant subi une catastrophe. A l’intérieur de la ville, au niveau de certaines rues, le visiteur apercevra quelques campements de l’ONU, notamment celui du Nomusco (Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo), mission de l’ONU créée par le Conseil de sécurité, le 30 novembre 1999, afin de mettre un terme à l’instabilité politique et aux violences que vit le pays depuis une dizaine d’années. De temps en temps, des véhicules de l’Organisation des Nations unies arpentent les rues de Lubumbashi. Les affres de la longue crise qu’a vécue le pays –chose propre d’ailleurs à bon nombre d’autres pays africains– se sont répercutées sur la vie quotidienne des Congolais. Les citoyens font face à une situation socio-économique des plus difficiles, même si, ces dernières années, les autorités locales, notamment le gouverneur de la province de Katanga, fournissent beaucoup d’efforts pour améliorer le quotidien des habitants de la ville. Si auparavant, seules les routes principales de Lubumbashi étaient bitumées, aujourd’hui, les responsables locaux tentent de faire de même pour les routes secondaires. Le retard pris dans la construction d’infrastructures de base est immense. Tous ceci a fait que la société s’est complètement «désorganisée». Face à la présence d’affiches publicitaires des opérateurs de la téléphonie mobile, tels que Vodacom et Zaïn, présents sur le marché local, ce qui démontre que, pour les investisseurs, le Congo est assez lucratif, quelques «phénomènes» reflètent paradoxalement que l’Etat est loin d’imposer une certaine rigueur dans la gestion des affaires du pays.

Le dollar, principal monnaie d’échange
Ainsi, à Lubumbashi, l’essence se vend bien souvent à l’extérieur des stations, dans des bidons, entreposés sur le bords des routes. A côté de ça, le «change» des monnaies, du dollar ou euro vers le franc congolais, se fait également dans la rue. Le nombre de jeunes qui proposent le «change» est impressionnant. Presque chaque dix mètres, un jeune tient dans ses mains des liasses de billets. Et quand on sait que la monnaie locale, le franc congolais, a été dévalué à maintes reprises, un cabas serait nécessaire à ces jeunes pour transporter toutes les liasses qu’ils ont amassées. Si, en Algérie, il y a des «tables» de cigarettes, en RD Congo, c’est la monnaie qui est concernée par ce genre de pratiques. Par ailleurs, la valeur du franc congolais est tellement basse que les prix de tous les produits chers sont affichés en dollars. Et le paiement se fait, bien évidemment, en dollars. Sinon, le client devrait se débrouiller pour transporter ces sommes d’argent. Et comme dans tous les pays africains qui ont commencé depuis peu à se stabiliser, et ainsi, à faire des affaires, le niveau de vie est très élevé. Le prix du billet d’accès au stade de Lubumbashi, dans le cas de la tribune non couverte, qui est de quatre dollars, est jugé très élevé par les citoyens. Un jeune transporteur «clandestin» qui nous a déposés au stade, en s’apercevant qu’il avait affaire à des journalistes, nous a demandé s’il y avait possibilité d’avoir une «invitation». «L’accès au stade est très cher ici. Il coûte quatre dollars», nous a-t-il indiqué. Pourtant, en face de cette tribune, il y a ce qui est communément appelé sur place, la tribune «VIP», l’équivalent d’une tribune officielle en Algérie. Le prix d’une place, à ce niveau, est de cent dollars. Ce qui n’empêche pas des dizaines de jeunes d’y arracher une place. Bien évidemment, la totalité des billets du match sont vendus plusieurs jours avant la date de la rencontre. Le jour «J», les guichets sont fermés, mais les tickets sont vendus, en dehors du stade, au marché noir. Si l’accès au stade est jugé cher, pour certaines autres prestations, c’est encore pire. Il n’y a pratiquement pas d’hôtels, à Lubumbashi, dont le prix de la chambre pour une nuit soit au-dessous de 100 dollars. Ceci pour les hôtels trois étoiles. Chercher mieux coûtera encore plus cher. Mais, en dehors de tout ça, il y a lieu de relever que la devise qui est usitée en RD Congo, pourtant francophone et ancienne colonie belge, est le dollar. L’euro n’a pas droit de cité. Et encore, les vieux billets de dollar ne sont pas acceptés. Il faut que le billet soit de 2006. Les jeunes vendeurs nous ont indiqué que ceci est dû au fait qu’il existe beaucoup de faux billets parmi les anciennes séries.

Harmonie entre les communautés chrétienne et musulmane
Le RD Congo, comme bon nombre d’autres pays africains, est fortement imprégné du sentiment religieux. Dans chaque rue, il y a une église. La communauté est majoritairement chrétienne. Mais cela n’empêche pas l’existence d’une mosquée à Lubumbashi, et dans d’autres villes également comme nous l’ont signalé les Algériens vivant sur place. Le vendredi 1er octobre , vers 11 h, Aboubakr, un Malien résidant à Lubumbashi, s’approche de certains membres de la délégation des médias qui a accompagné la JSK. Il les informe qu’il y a une mosquée non loin de là. Vers midi, il se déplace vers l’hôtel où il réside pour les accompagner à la mosquée afin d’accomplir la prière du vendredi. La mosquée étant petite, les fidèles , font la prière par «vagues» de quelques dizaines de personnes. La mosquée est fréquentée majoritairement par des ressortissants étrangers. On y trouve, en plus des quelques Algériens présents sur place pour l’occasion, des Pakistanais, des Indiens et des ressortissants des pays de la région sahélienne. «Les deux communautés, musulmane et chrétienne, vivent ici en harmonie. Jamais il n’y a eu de problèmes entre eux», nous a indiqué Jimmy, un jeune trentenaire congolais, chrétien. Si le pays a connu des crises d’ordre ethnique, il a été épargné par les conflits d’ordre religieux. «Chacun pratique sa religion comme il le voit. Personne ne s’immisce dans les affaires des autres», a ajouté Jimmy. Dans le supermarché «Ma Maison», un investissement pakistanais, tout un rayon est dédié aux produits «hallal». Il s’agit principalement de la viande. En tout état de cause, même s’il existe un parti politique chrétien intégriste, du moins ce qu’il en reste, au sein de la population, il n’y a jamais eu de tensions entre les différentes communautés religieuses.

mardi 12 octobre 2010

バナナ港整備 port flottant à Banana

キンシャサには外航船が入れない。コンゴ河を河口から遡れるのはマタディまでだ。途中にボマ港もある。そこで大西洋岸のバナナ港が注目されてきた。60年代後半、日本がバナナまで鉄道を整備する話があった。結局、日本はマタディに吊り橋だけをかけた。国家プロジェクトだった。あれから40年以上経て、途中モブツ独裁政権がやっと終わったにもかかわらず、まだバナナ港は整備されていない。仮にフローティング・ポートを作ったらどうなるかなど、ベルギーのコンサルタント会社に調査をさせている。無駄なことだ。調査しましょうと持ちかけられたに違いない。きっとバナナ港はあと100年できないだろう。フランスのボロレBolloréグループに港湾関連を全てまかせれば別の話だが。

RDC : le port flottant à Banana coûtera 133 millions de dollars

Les études de faisabilité réalisées par l’entreprise belge Prefarails ont proposé la construction d’un port flottant à Banana, dans la province du Bas Congo en République démocratique du Congo (RDC), comme la solution idéale eu égard à son coût estimé à 133 millions de dollars soit le quart du coût de construction du port en eaux profondes, évalué à 537 millions de dollars.

Selon un communiqué remis dimanche à la presse, le gouverneur du Bas-Congo, Mbatshi Batshia, l’a indiqué devant l’assemblée provinciale du Bas Congo pour éclairer les élus de cette province sur les questions brûlantes de leur circonscription.

Pour le gouverneur Mbatshi, le port flottant offre également plusieurs autres avantages dont la baisse du coût du fret des marchandises importées, la réduction du temps de traitement des navires, la facilité de circulation des barges fluviales et, enfin, ne perturbe pas l’activité des ports de Boma et de Matadi .

A ce propos, il a souligné qu’il va permettre plutôt à ces deux ports (Boma et Matadi) d’être compétitifs à très court terme, par rapport au port de Pointe Noire du Congo/Brazzaville.

Ce projet, a-t-il indiqué, n’est pas concurrentiel mais plutôt complémentaire à celui du port en eaux profondes et pourra être réalisé en attendant la construction du port en eaux profondes.

Les députés du Bas-Congo avaient demandé au gouvernement congolais de privilégier la construction du port en eaux profondes à Banana à l’érection du pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville, par crainte de voir perturber les activités des ports de Boma et de Matadi, qui sont désavantagés, par rapport au port de Pointe Noire de Brazzaville, notamment par le faible tirant d’eau du fleuve Congo. (Xinhua)

コンゴ・フラン franc congolais

コンゴ・フラン。
以下の仏文記事はコンゴRDCの通貨に関するものである。筆者はしきりと国の通貨を大切にせよ、と力説する。通貨は国旗や国歌と同様に国の象徴だというのである。その通りに違いない。BCC(コンゴ中央銀行)は発券銀行であるが信用力がない。現在コンゴ・フランが通用しているのは米ドルとの兌換性があるからである。ATMからコンゴ・フランではなく米ドルが出てくることは既に述べた。こんなことは独立国として恥である。タンザニアではタンザニア・シリング(Tsh)が、ザンビアではクワチャ(Kwacha)がATMで引き出せる。いずれも弱い通貨で、1500Tsh=1$、5000Kwacha=1$である。これら隣国では街中で米ドルやユーロ札で買い物は基本的に出来ない。ルブンバシではどこでも米ドルで支払い可能である。場合によっては米ドル建てで請求される。建設費や家賃、ホテル宿泊代金は米ドルである。そうすればインフレがあっても受け取り金額が変わらないからだ。インフレは今年に入ってからも静かに進行している。しかし、それは隣国でも同じ事情だ。

記事はRDCの経済実態に踏み込まない精神論である。租税システムが機能しておらず、関税は予定の10%もあるだろうか、外貨準備金がなく、腐敗(賄賂)が闇経済で制度化している現状を知りながら精神論をぶち上げても意味がない。BCCはコンゴ・フランの信用の欠如を戦争の所為に帰しているが、それだけが原因ではない。諸悪の根源を絶やさずしてコンゴ・フランの独立はありえない。

日本がRDCから輸入する場合、勿論全てドル建てである。円建てはありえない。輸出する場合も同様ドル建てとなる。

Franc congolais : La BCC s’attaque aux blessés de guerre
Publié par Jean-Marie Nkambua le 19 septembre 2010 dans la catégorie RDC | 0 Commentaire
Le Franc Congolais, en tant que l’un des attributs de la souveraineté du pays, mérite par conséquent qu’on lui témoigne le même respect que celui dû au drapeau ou à l’hymne national. C’est le Franc Congolais lui-même qui réclame ce respect lui arraché indument, et auquel pourtant, il a pleinement droit. *Ceci parce qu’au lancement, tout était presque parfait. Mais au fil du temps, la période de la guerre d’agression s’en mêlant, celle de la Transition apportant son lot d’irrespect aux attributs du pouvoir, la période de l’installation de nouvelles Institutions de la République, trouve des billets de banque très éprouvés avec un nom évocateur : « blessés de guerre ».

La République démocratique du Congo, comme tout autre Etat qui tient à sa souveraineté, dispose d’une monnaie : le Franc Congolais. Mais cette monnaie peine à occuper la place qu’elle mérite et le respect qu’on lui doit comme important attribut de la souveraineté nationale. « Blessés de guerre », c’est le nom que les Congolais lui ont donné parce déchiqueté, le franc congolais est devenu impropre à la consommation. Cette destruction de la devise nationale est conséquente à un comportement déplorable, comme on peut bien le constater, de la part du public usager. Ce dernier excelle dans la mauvaise conservation du Franc Congolais. La responsabilité de l’Etat, à travers la Banque centrale du Congo (BCC), n’est pas aussi à écarter, dans la mesure où il n’est pas toujours intervenu à temps pour remplacer tous les billets devenus impropres à la consommation. Mieux vaut tard que jamais. C’est ce qui justifie le lancement par le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Jean-Claude Masangu Mulongo, de la campagne de sensibilisation du public aux bonnes pratiques de manipulation et de conservation des billets de banque intitulée « Pesa nga valeur na nga ». C’était le vendredi dernier au Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa.

En effet, le Franc Congolais a été mis en circulation le 30 juin 1998 après qu’il ait été institué par le décret-loi n°080 du 17 juin 1998 comme nouvelle monnaie ayant cours légal sur l’ensemble de l’espace national en remplacement du Zaïre et du nouveau Zaire. Ainsi, l’avènement du Franc Congolais à cette date historique ne fut pas un simple hasard de calendrier. Car en effet, le 30 juin, jour anniversaire de l’indépendance de la Rdc, est gravé dans la mémoire collective comme symbole éminent de l’appartenance des citoyens congolais à une même nation. A titre de rappel, Jean-Claude Masangu Mulongo, dans son allocution, a rappelé que neuf mois plus tôt, un nouveau régime s’installait à Kinshasa. Et par ailleurs, six ans durant, avant le lancement du Franc Congolais, le pays était divisé en quatre espaces monétaires. Et il nous fallait donc rassembler et fédérer les Congolais. C’est alors qu’est intervenue la devise : « Une Monnaie Unique, pour un Peuple Uni », immortalisée par l’hymne-fétiche : « Mwana Mpo », dédié au Franc Congolais. Cet hymne symbolise avec un rare talent l’unité retrouvée grâce à une harmonieuse exécution par un ensemble circonstanciel de 40 virtuoses artistes musiciens, hommes et femmes de toutes les générations. « D’ailleurs, certains d’entre eux se retrouvent parmi nous en compagnie d’autres artistes, musiciens et comédiens qui animeront cette soirée à travers les supports médiatiques aménagés à cet effet », avait fait savoir le gouverneur de la BCC.

Pourquoi une telle détérioration ?

C’est la question principale qui domine tous les débats, lorsqu’on sait qu’au lancement du Franc Congolais, tout était presque parfait. Mais au fil du temps, de la période de la guerre d’agression, à celle de la Transition, suivie de la mise en place des nouvelles Institutions de la République, « bon nombre de nos billets de banque ne cessent d’afficher une usure très avancée ». Pour la Banque centrale du Congo, cette situation est due notamment à la sous-bancarisation et à l’insuffisance de guichets, tout comme au maintien en circulation du billet bien au-delà de sa durée de vie normale, mais aussi à l’absence quasi généralisée de tradition de bonnes pratiques de manipulation et de conservation de notre monnaie-papier. Par rapport à cette dernière raison évoquée par la BCC, il faut dire que les Congolais font montre d’un complexe d’infériorité face aux devises étrangères, que les experts en la matière ne parviennent pas à expliquer.

Le Congolais trouve justifié le fait pour lui de soigner le dollar américain, pendant que le Franc Congolais, la monnaie nationale, est rejetée. Nombreux sont ceux-là qui gardent leur argent dans les chaussettes, dans les soutiens-gorges, sous les matelas, pendant que ces billets de banque peuvent être bien conservés dans de petits sacs, voire dans les banques commerciales du pays. Ce complexe ne pourra disparaitre que lorsque la population elle-même se sera rendue compte que sa monnaie mérite beaucoup plus de considération que ce qu’on lui réserve aujourd’hui. C’est pourquoi, la Haute Direction de la Banque centrale a estimé le moment venu pour donner un coup de barre à cette dérive menacée en lançant cette campagne de sensibilisation.

Des missions de la Banque centrale

En tant qu’Institut d’Emission, une des missions essentielles de la Banque centrale du Congo, dans le domaine de la monnaie fiduciaire, est d’assurer la conservation ainsi que l’amélioration de la qualité des billets qui circulent dans le pays. Et dans l’exécution de cette mission, la Banque est en pleine modernisation aussi bien au Siège que dans ses principales représentations provinciales. L’objectif étant d’accroitre la capacité de l’Institut d’Emission à traiter automatiquement les billets de banque. Cela veut dire : compter et empaqueter, trier les billets impropres des billets propres à la circulation, les premiers pour être retirés et détruits en vue de leur remplacement par des billets neufs et les seconds pour leur réinjection dans l’économie.

Il sied aussi de souligner que l’amélioration de la qualité de la circulation fiduciaire est tributaire d’une bonne politique en matière de remplacement des billets usés par des billets neufs. La Banque y veille, mais elle doit être accompagnée, l’effort requis étant de portée nationale. Car, ne l’oublions pas, chaque billet neuf émis représente un coût, qui vient s’ajouter aux autres coûts de stockage des billets usés et du processus de leur destruction. A terme, la facture s’avère très lourde aussi bien pour la BCC, par ricochet, pour l’Etat congolais lui-même. Ceci pour dire que le Franc Congolais, monnaie nationale, est un des attributs de souveraineté. Il mérite par conséquent qu’on lui témoigne le même respect que celui dû, à titre d’exemple, au drapeau ou à l’hymne national.

Jean-Marie Nkambua, l’Avenir